Fromages 12 mars 2024

Désireux de développer des fromages espagnols au Québec

Ronaldo Parra, un Espagnol établi au Québec depuis 10 ans, s’est inscrit à la formation en transformation du lait de l’ITAQ avec l’objectif de faire partie de la communauté réputée de fromagers québécois.

Le secteur laitier, ici au Québec, est quand même réputé au niveau international, que ce soit des petites ou moyennes productions de fromages. Alors, mon objectif serait de créer des fromages qui soient reconnus

Ronaldo Parra

Pour y arriver, il aimerait apporter sa touche personnelle, en s’inspirant de fromages moins connus au Québec, mais qui ont fait la renommée de certains secteurs du nord de l’Espagne. Il nomme le cabrales, un bleu à pâte persillée, le gamonéu, un fromage persillé au goût légèrement épicé, ou le afuega’l pitu, une pâte molle dont la version rouge est aromatisée avec du paprika. 

Pas payant

Le seul hic pour lui, c’est le salaire. « Devenir fromager, les salaires ne sont pas si élevés, entre 18 et 20 $ de l’heure. Si tu es chanceux, peut-être 22 $. Un affineur obtient un peu plus. Tout ça peut varier aussi d’une entreprise à l’autre, mais la réalité, c’est ça. Je ne deviens pas fromager pour l’argent. Ce qui me motive, c’est le contact direct avec le producteur et de créer un produit avec son lait qui peut se démarquer », précise
M. Parra.