Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Avec l’abondance de leurs résidus forestiers et leurs besoins en énergie pour les évaporateurs, les producteurs acéricoles semblent une clientèle de choix pour l’utilisation de systèmes à base de copeaux de bois. Pourtant, ce n’est pas gagnant pour tous, souligne Philippe Breton, président de l’Association des manufacturiers de l’industrie de l’érable. « D’accord, ils ont la matière première gratuitement, mais il leur faut beaucoup d’énergie juste pendant une courte période », précise celui dont l’entreprise qui l’emploie, Équipements Lapierre, vend notamment des évaporateurs utilisant des copeaux.
Ce dernier estime qu’au prix de l’équipement, il peut difficilement se rentabiliser pour de moyennes érablières. « C’est comme de s’acheter une voiture électrique quand on fait très peu de kilométrage, explique-t-il. C’est plus intéressant à plus de 15 000 entailles ou plus ou encore pour des centres de bouillerie, qui sont en émergence et où des acériculteurs confient la transformation en sirop à forfait à une entreprise spécialisée de leur région. »