Syndicalisme 5 avril 2023

La crise de la main-d’œuvre entraîne un remaniement à l’UPA

Dans le but de combler les besoins de main-d’œuvre au sein de l’Union des producteurs agricoles (UPA), l’organisation a procédé, le 27 mars, à un ­remaniement au sein de la direction. 

L’UPA compte 600 employés à Longueuil et en région. À la suite à la pandémie de COVID-19, un tiers d’entre eux ont quitté l’organisation, principalement pour prendre leur retraite. Le directeur général de l’UPA, Charles-Félix Ross, mentionne qu’avant la pandémie, la majorité des postes vacants au sein de ­l’organisation se pourvoyaient plus facilement à l’interne et à l’externe. « Il faut vraiment se donner une stratégie d’identification de candidats avec du potentiel et de ­développement des talents pour planifier la relève. Il faut vraiment miser sur l’interne plus que jamais », soutient-il. Pour développer des stratégies d’attraction, de rétention et de développement de talents, M. Ross réintègre un poste qui a déjà existé par le passé, celui de directeur général adjoint. Ces fonctions sont assurées par Magali Delomier depuis le 27 mars. L’UPA compte également 38 groupes affiliés, et dans un contexte de télétravail, l’organisation souhaite redéfinir la cohésion entre tous. Ce sera un autre ­mandat de Mme Delomier, de concert avec la Direction des ressources humaines. Son ancien poste à la tête de la Direction des affaires publiques et syndicales a été confié à Geneviève Vouligny-Schnée.

Les modifications réglementaires, de plus en plus fréquentes, font accroître la sollicitation des équipes de l’UPA ces dernières années, tout comme les projets en agroenvironnement. La directrice de la Direction des recherches et politiques agricoles, Isabelle Bouffard, ajoute donc le chapeau de cheffe des affaires économiques de l’organisation.