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Avec le beau temps, les tracteurs se pointent le bout du nez cette semaine dans les champs de fermes maraîchères du sud de la Montérégie et de Laval. Les conditions sont idéales pour commencer à semer et à planter, relèvent quelques producteurs contactés par La Terre.
« Je suis dans mon tracteur en ce moment à semer des carottes », répond avec un sourire dans la voix le maraîcher de Sherrington, Denys Van Winden, joint sur son cellulaire, le 13 avril. Dehors, il fait 27 degrés Celsius et le temps est ensoleillé.
« La terre est très belle; c’est même un peu sec », s’étonne celui qui avait pourtant reçu des quantités importantes de pluie la semaine passée, dans son secteur.
« On est contents, mais on ne s’énerve pas. On fait un petit peu de semis de carottes aujourd’hui, et un petit peu de semis d’oignons demain. Après, on va voir ce qui va se passer. »
Un peu plus loin, à Saint-Michel, un autre producteur, Éric Rémillard, y va aussi de prudence. Semer en avril représente un risque, car les possibilités de gel et de dommages par la suite, existent encore.
« J’ai semé une dizaine d’acres de carottes mardi (le 11 avril); là on attend de voir la semaine prochaine l’évolution avant d’en semer d’autres », explique-t-il, qualifiant lui aussi les conditions de semis de « fantastiques ».
« On a eu un hiver doux avec une bonne couverture de neige. Les champs sont tous prêts à être ensemencés déjà. D’habitude, dans notre calendrier, on détermine l’endroit où on devrait commencer, mais là ils sont tous prêts », décrit l’agriculteur, un brin surpris que le sol soit si beau, après l’épisode de verglas survenu récemment.
Daniel Pinsonneault, aussi de Saint-Michel, adopte une stratégie différente de celle de ses confrères; il profitera du climat favorable des prochains jours pour semer un maximum de pommes de terre. « Aujourd’hui (le 13 avril), on a à peu près 40 acres de faits; on a commencé hier. On s’attend à faire un autre 40-50 acres avant la pluie, la semaine prochaine. »
Des primeurs de laitues à Laval
À Laval, le producteur Martin Gibouleau en est déjà à planter ses primeurs de laitues. « Je viens de commencer. Je pense que tout le monde va travailler en fin de semaine », croit celui qui, en prévision de la pluie annoncée lundi, sera de ceux qui avanceront la plantation le plus possible, dans les prochains jours. « Les cultures comme les carottes et les laitues, qui ne sont pas trop sensibles au froid, on peut se permettre de commencer tôt, sans qu’il y ait trop de risques, évalue-t-il. Les conditions sont très bonnes; il n’y a pas une minute à perdre. »