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Une publicité de La Financière agricole du Québec (FADQ), dont le slogan met de l’avant la « tranquillité d’esprit » que confère une adhésion à l’assurance récolte (ASREC), a suscité la grogne de nombreux producteurs d’Abitibi sur les réseaux sociaux, ceux-ci estimant ne pas avoir été soutenus adéquatement après un été de grande sécheresse.
« En tout cas, en 2023, si je pense à la tranquillité d’esprit, ce ne sont pas les mots ASSURANCE RÉCOLTE qui me viennent en tête. La plupart des producteurs de l’Abitibi ont vendu leurs animaux, acheté beaucoup de foin, et tout ça avec peu d’aide financière de notre supposée assurance récolte », s’est notamment insurgée une productrice de bovins de boucherie de Rouyn-Noranda, Geneviève Migneault, en réaction à la diffusion de la publicité, sur la page Facebook de la Financière. Environ 80 autres commentaires similaires figurent sous la publication, qui invite les producteurs à planifier leur adhésion à l’ASREC pour 2024.
« Assuré de ne pas être indemnisé à la hauteur des pertes; ça devrait être ça, leur slogan », a renchéri Laurie Lalancette.
« Aujourd’hui, nous nous sentons dupés. La FADQ n’a rien compensé pour la mortalité hivernale et n’a donné que des miettes pour la sécheresse historique. Les producteurs payent 40 % du programme ASREC, en plus de payer les premiers 15 % de pertes de nos poches comme franchise. Il est de votre devoir de compenser à la juste valeur des dommages réels sur le terrain », s’est enflammé, à son tour, Alexandre Bégin.
Dans un courriel, La Financière agricole du Québec s’est dite « sensible aux réactions qu’a pu occasionner la récente publication » sur sa page Facebook, rappelant les efforts déployés durant l’été pour soutenir les entreprises d’Abitibi-Témiscamingue touchées par la sécheresse, avec des indemnisations totalisant 6,8 M$.