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Un producteur anglophone a profité de l’allocution des représentants de la Fédération canadienne de l’agriculture (FCA) pour déplorer que des groupes de producteurs, comme la National Cattlemen’s Beef Association, ne soutiennent pas la gestion de l’offre ni le projet de loi C-282, qui se fait malmener au Sénat. Il a aussi évoqué le spectre de la renégociation potentielle de l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM), qui pourrait survenir sous l’administration Trump. Le président de la FCA, Keith Currie, ainsi que le deuxième vice-président, Pierre Lampron, ont tour à tour répondu qu’effectivement, il existe, à l’échelle nationale, une forme de dissidence entre certains groupes d’agriculteurs sur cette question. Pierre Lampron a expliqué à La Terre que certains éleveurs de bétail ou des producteurs de grains du Canada anglais, qui baignent dans une commercialisation de libre marché libre, ne veulent pas soutenir la gestion de l’offre, arguant qu’advenant des négociations, par exemple sur l’ACEUM, le fait de protéger la gestion de l’offre pourrait entraîner des concessions dans leurs productions. « On leur explique que ce n’est pas l’un ou l’autre, mais on dirait que ça ne passe pas », a-t-il affirmé. Les deux représentants ont dit que la FCA a toujours défendu la gestion de l’offre, « mais parfois, c’est tough », a reconnu M. Lampron, ajoutant qu’il est décevant de voir des groupes de producteurs se diviser ainsi sur la place publique.