Jeunesse 12 mars 2024

Choix de carrière : technicienne de laboratoire 

Jeannie, quel est le parcours scolaire et professionnel qui t’a amenée à devenir technicienne de laboratoire?

Pendant ma technique en santé animale au cégep, j’ai travaillé dans une clinique vétérinaire pour petits et grands animaux, puis dans une ferme porcine, en maternité et pouponnière après mes études, avant de rejoindre le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) comme inspectrice des aliments. J’inspectais les fermes laitières et les abattoirs pour évaluer la salubrité et le bien-être animal. Tout au long de mon parcours, le milieu des laboratoires m’interpellait. J’ai obtenu un poste en tant que technicienne de laboratoire au MAPAQ.

En quoi consiste ton métier?

Mon métier consiste à préparer le matériel, les réactifs et à procéder à des analyses sur des échantillons provenant d’animaux ou de leur environnement. J’effectue des tâches d’assurance qualité, la mise à jour ou l’implantation de nouvelles analyses. Périodiquement, je fais l’entretien de l’équipement, tout comme une désinfection quotidienne. Une technicienne de laboratoire s’occupe de l’échantillon de la réception jusqu’à son élimination adéquate.

À quoi ressemble une journée dans ton quotidien au travail?

Je commence par préparer le matériel, les mélanges et les échantillons pour les analyses. Je m’assure de la validité des résultats grâce à divers contrôles ajoutés à l’analyse. Les résultats sont saisis dans notre système informatique pour qu’un professionnel, comme un analyste en microbiologie, approuve les résultats. Après un certain délai, les échantillons sont décontaminés avant d’être éliminés. Les surfaces de travail et l’équipement sont désinfectés fréquemment. Toutes ces tâches peuvent être réalisées en solo ou en équipe.

Je considère que le MAPAQ m’offre un environnement de travail stimulant, diversifié et avec plusieurs possibilités. Je suis fière de contribuer à ma façon au diagnostic et à l’épidémiosurveillance de nos fermes d’ici.