La contribution de Québec au fonds d’urgence sera bonifiée de 10 M$ pour atteindre 25 M$, a annoncé le ministre de l’Agriculture, André Lamontagne, en point de presse. Photo : Gracieuseté du MAPAQ
Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Les entreprises agricoles pourront désormais obtenir une garantie de prêt allant jusqu’à 200 000 $, selon leur taille, par l’entremise du fonds d’urgence créé en mai pour soutenir les producteurs en contexte inflationniste. C’est ce qu’a annoncé le ministre provincial de l’Agriculture, André Lamontagne, lors d’un point de presse tenu le 23 novembre. Rappelons que le montant par ferme admissible à ce programme était jusqu’ici plafonné à 50 000 $, peu importe sa taille.
Cette annonce va permettre de venir soutenir nos grandes entreprises porcines, nos grandes entreprises laitières. […] Maintenant, il va y avoir des niveaux différents d’intervention, en fonction de la taille des entreprises.
Ainsi, les fermes qui ont un fonds de roulement négatif pour 2023 et dont le chiffre d’affaires se situe entre 750 000 $ et 1,5 M$ pourront désormais obtenir une garantie de prêt sur dix ans allant jusqu’à 100 000 $ sans avoir à rembourser le capital ou les intérêts les trois premières années. L’aide aux entreprises dont le chiffre d’affaires surpasse 1,5 M$ pourra atteindre 200 000 $. Le plafond de 50 000 $ s’applique toujours aux fermes dont le chiffre d’affaires est de moins de 750 000 $.
La contribution de Québec au fonds d’urgence administré par La Financière agricole est par ailleurs bonifiée de 10 M$ pour attendre 25 M$. Les liquidités générées par le programme de prêts pourront désormais atteindre 167 M$, a précisé le ministre.