Le ministre de l’Agriculture du Québec, André Lamontagne, a affirmé que l’objectif qu’il s’était fixé pour 2023, en ce qui a trait à l’engagement des institutions publiques de s’approvisionner localement, avait été atteint. Photo : Archives/TCN
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Des 1 557 institutions publiques visées lors du lancement de la Stratégie nationale d’achat d’aliments québécois, en 2020, 87 % se sont dotées de cibles d’approvisionnement local, selon ce que rapporte le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ).
« Rappelez-vous comme on était audacieux lorsqu’on s’est donné pour objectif que 85 % des établissements des réseaux de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la santé et des services sociaux s’engagent à prioriser l’achat de produits alimentaires québécois [d’ici] mars 2023. Eh bien, on l’a atteint au printemps dernier », a souligné le ministre André Lamontagne, lors du troisième Forum sur l’alimentation locale et durable dans les institutions publiques du Québec. L’événement a été déployé en mode virtuel, le 9 novembre, en collaboration avec l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec.
Nouvelle approche à trouver pour les écoles
Au 31 mars 2023, ce sont donc 685 nouveaux établissements qui se sont joints au mouvement. L’objectif, désormais, est qu’ils aient tous emboîté le pas d’ici 2025. Rosemarie Perron Gagnon, conseillère en commercialisation au MAPAQ, a exposé que 98 % des institutions en santé se sont déjà engagées à favoriser l’achat local, mais que la proportion diminuait à 87,5 % du côté des établissements d’enseignement supérieur et à 84,7 % dans le réseau des écoles primaires et secondaires.
C’est ce réseau-là qui fait descendre notre moyenne, parce que les écoles représentent les 2/3 de nos institutions. […] Parmi les 200 institutions n’ayant pas encore établi de cibles d’achat d’aliments québécois, 80 % proviennent du secteur de l’éducation.
Les établissements primaires et secondaires, pour la plupart, ne gèrent pas leurs achats directement, a ajouté Mme Perron Gagnon. Cette gestion de leurs services alimentaires est plutôt confiée à des entreprises privées. « On va devoir trouver une approche adaptée à la réalité des écoles et à leurs partenaires d’affaires pour leur permettre d’emboîter le pas. »
La conseillère a par ailleurs noté que Laval était « première de classe » au Québec, ses 34 institutions étant toutes dotées de cibles. Le score le moins élevé (66 %) revient à la Montérégie, une région où l’on recense, en revanche, un nombre particulièrement élevé d’établissements publics.