Vie rurale 1 août 2019

Prix Gutenberg pour le magazine NOUVAiles

Le magazine NOUVAiles des Éleveurs de volailles du Québec s’est distingué lors du 37e Gala Gutenberg en raflant le prix Coup de cœur en plus d’atteindre la finale dans la catégorie Édition – magazine. Des reconnaissances qui mettent de l’avant le travail de Judith Boivin-Robert, à la fois directrice artistique de NOUVAiles et graphiste principale à La Terre de chez nous.

Mme Boivin-Robert accueille la nouvelle avec humilité, elle qui s’est chargée de la facture graphique de la publication. « On reçoit de bons commentaires depuis le début avec ce magazine, a-t-elle confié en entrevue à La Terre, et ce prix vient renforcer le sentiment qu’il est bien fait. »

Publié quatre fois l’an, NOUVAiles s’attarde aux dossiers chauds de l’industrie de l’élevage du poulet et du dindon au Québec. Le magazine, paru pour la première fois en septembre 2016, a vite fait oublier l’infolettre qu’il a remplacée, confie Marie-Hélène Jutras, conseillère aux communications des Éleveurs de volailles du Québec. « On sait que le magazine est beau et qu’il se démarque, dit-elle. C’est une vraie fierté pour nous. »

Judith Boivin-Robert et Marie-Hélène Jutras

Sortir du lot

C’est l’édition de décembre 2018 de la publication qui lui a permis de rafler son prix. L’Imprimerie F.L. Web, responsable de son impression, avait soumis cette publication, confiante qu’elle allait sortir du lot.

« Le magazine se distingue par son utilisation d’un papier Enviro 100 [100 % recyclé], qui donne un fini mat et ajoute un certain cachet, indique Peggy Chicoine, copropriétaire de l’entreprise basée à Saint-Germain-de-Grantham, dans le Centre-du-Québec. La couverture, elle, comporte un estampage avec un effet holographique qui lui permet de se démarquer aussi. »

La couverture présente une simple plume qui a cependant demandé beaucoup de travail. « Je souhaitais évoquer le temps des Fêtes tout en restant sobre, explique Judith Boivin-Robert. J’ai retouché la photo de façon à ce que la plume évoque un peu un sapin de Noël, mais aussi de la neige. »

Selon elle, c’est avant tout l’audace des Éleveurs de volailles du Québec qui se voit récompensée par la remise de ce prix. « Le client était ouvert dès le départ à aller ailleurs avec cette publication », ajoute-t-elle.