Vie rurale 14 février 2019

Parti retrouver son amoureuse en Belgique

BELGIQUE — Maxime Montplaisir n’avait que 16 ans lorsqu’il est tombé en amour avec Lyse Neuville, une Belge rencontrée à la foire agricole de Victoriaville. Près de neuf ans plus tard, le producteur vient de traverser l’océan Atlantique pour vivre avec elle. Voilà l’histoire que savoure le couple depuis décembre dernier.

« On a été ensemble pendant un petit moment au début avant de se laisser parce qu’on se disait que c’était impossible, raconte par Messenger celui qui demeure en Belgique depuis le 28 décembre. On est restés en contact grâce aux réseaux sociaux. On n’a jamais vraiment cessé de se parler, mais la distance nous a fait beaucoup réfléchir. »

Maxime a rencontré Lyse alors qu’elle effectuait un stage d’une semaine, en 2010, aux Fermes Lookout, de North Hatley, en Estrie. Celle qui avait 14 ans à l’époque n’avait pas planifié de prolonger son séjour ni de tomber amoureuse avant de rentrer en Belgique. 

Charmée par la Belle Province et par Maxime, elle a trouvé le moyen de poursuivre son apprentissage à la Ferme Milibro, de Tingwick, au Centre-du-Québec, l’entreprise pour laquelle travaillait alors le Trifluvien d’origine. Quelques mois plus tard et malgré sa nouvelle idylle, la Belge a malheureusement dû retourner en Europe.

« J’ai toujours été convaincue que je ferais ma vie avec lui, assure la jeune femme de 22 ans. À l’époque, on savait qu’on voulait être ensemble, mais on ignorait comment le concrétiser. »

Le rêve devenu réalité

À l’automne 2015, Lyse est retournée faire un stage de cinq mois au Centre-du-Québec et résidait alors avec Maxime. Les amoureux ont ainsi ravivé leur rêve d’être réunis. La même année, celui qui est aujourd’hui âgé de 25 ans terminait premier au concours de présentation de la Classique des jeunes ruraux québécois, avant d’être invité à une foire agricole européenne en 2016. À ce moment-là, il en a profité pour revoir Lyse. « Ç’a toujours été une expo agricole qui nous a donné la chance d’être ensemble », résume Maxime. Après ce premier voyage, le producteur a été invité une quinzaine de fois en Europe pour son expertise en préparation des bovins laitiers lors des foires agricoles. 

L’intérêt commun des tourtereaux pour l’agriculture les a assurément aidés lorsqu’ils vivaient chacun sur leur continent. 

« Ç’a été difficile de partir. J’ai laissé plusieurs choses derrière moi. En même temps, je ne me voyais pas à long terme à la Ferme Milibro », explique-t-il. L’occasion de reprendre la ferme familiale des parents de Lyse et de vivre pleinement avec sa conjointe a facilité la décision de Maxime.