Vie rurale 10 juillet 2022

Rémi-Pierre Paquin fasciné par le Bas-Saint-Laurent

SAINT-ULRIC – Rémi-Pierre Paquin a vécu l’expérience réelle d’un circuit proposé dans l’application Mangeons local en visitant, le 23 juin, trois producteurs agricoles du Bas-Saint-Laurent, en plus d’avoir pu savourer un repas concocté à partir de produits issus d’élevages et de cultures de la région. Le comédien s’est dit fasciné par la passion des producteurs rencontrés.

Accompagné d’une équipe de tournage, de médias et de partenaires des milieux agroalimentaire et touristique, le comédien a visité l’entreprise maraîchère Ferme du Vert Mouton, de Saint-Valérien, la production familiale ovine et laitière biologique La Bergerie de la Colline, de Sainte-Angèle-de-Mérici, ainsi que le Vignoble Carpinteri à Saint-Ulric.

L’ambassadeur et l’équipe du mouvement Mangeons local plus que jamais!, lancé par l’Union des producteurs agricoles, ont fait un arrêt pour le dîner au restaurant Arlequin de Rimouski, servi par le chef Adrian Pastor, demi-finaliste de la dernière saison de l’émission Les Chefs!, diffusée sur les ondes de Radio-Canada. L’entrée proposée était un ceviche de flétan, lime, coriandre et légumes racines du Maraîcher d’en haut de Rimouski. Le plat consistait en une blanquette de veau des Élevages Vincent Gagnon du secteur du Bic, à Rimouski, accompagnée d’une purée de pommes de terre aux herbes salées du Bas-du-Fleuve de Sainte-Flavie. Comme dessert, un riz au lait, pâte sucrée et fraises du Québec. Après le repas, Rémi-Pierre Paquin, qui est lui-même restaurateur, a été initié à la découpe d’un quartier de veau dans la chambre froide du restaurant.

Du monde passionné

« Ce qui me fascine, c’est le monde, a indiqué Rémi-Pierre Paquin à l’issue de sa tournée. Des gens qui aiment ce qu’ils font, qui travaillent dur et qui sont passionnés! C’est fou! Je serais resté beaucoup plus longtemps à chaque endroit. » Le comédien, qui est l’un des quatre ambassadeurs du mouvement, encourage la population à manger les produits de leur région « parce que c’est bon ».

« Pour l’environnement, c’est mieux parce qu’il y a moins de transport d’aliments; pour l’économie, c’est mieux parce que tu dépenses dans ton coin et après, le monde redépense dans le coin. Mais, à la base, c’est parce que c’est meilleur! »

De l’avis de Martin Caron, président général de l’UPA, qui a pris part à la tournée bas-laurentienne, la journée a été exceptionnelle. « On a vu des gens passionnés avec une histoire différente à chacune des places, a-t-il mentionné. Ce sont des gens qui veulent faire connaître la fierté qu’ils ont de produire des aliments et de les offrir aux consommateurs. » 

Du côté de Gilbert Marquis, président de la Fédération de l’UPA du Bas-Saint-Laurent, la tournée n’illustre qu’une fine partie de ce qu’offre la région. « Au Bas-Saint-Laurent, il y a beaucoup de choses à découvrir, a-t-il soutenu. J’espère que la population va aller visiter les fermes et qu’elle va acheter local. Parlons-en et mangeons local! »