Vie rurale 27 octobre 2020

L’érable : bon dans tout… et en tout temps!

Disponible à l’année, l’érable est aussi très polyvalent. Engagés dans une vaste campagne promotionnelle, les Producteurs et productrices acéricoles du Québec (PPAQ) souhaitent rappeler au consommateur l’accessibilité du produit au-delà de la saison printanière ainsi que son usage quasi infini en cuisine.

« Les produits d’érable ont déjà une place privilégiée dans le cœur des Québécois, mais ils sont encore trop souvent ­associés au déjeuner, aux crêpes, aux gaufres et aux desserts, explique Mylène Denicolaï, directrice de la promotion et du développement des marchés aux PPAQ. Avec notre nouvelle campagne, on a voulu insister sur la polyvalence de l’érable et sur l’idée que c’est bon dans tout. »

La marque Érable du Québec, lancée par les PPAQ, amorce sa rentrée automnale avec une offensive publicitaire mettant en vedette le comédien Claude Legault, car « lui aussi a le talent et le pouvoir de rendre n’importe quoi meilleur ». L’acteur démontre lui-même qu’il est agréablement surpris de constater que l’érable est un ingrédient qui peut s’intégrer autant à un potage qu’à une sauce à spaghetti. 

« Jusqu’à la fin de l’année, les gens auront l’occasion de voir nos communications télévisées, numériques et affichées. Chacun découvrira, à son tour, l’érable à travers des utilisations moins communes. Les vidéos sont disponibles sur le site d’Érable du Québec et d’autres initiatives sont à venir pour désaisonnaliser le produit », révèle Hélène Normandin, directrice des communications corporatives aux PPAQ.

Les visages derrière les produits

Parallèlement à Érable du Québec, une deuxième plateforme, Érable d’ici, a été mise en ligne en 2018. Cette dernière est née de la volonté des producteurs de permettre au consommateur d’aller à leur rencontre. Actuellement, plus de 560 érablières y sont répertoriées. Une campagne Internet a eu lieu au printemps afin de promouvoir la plateforme et une autre se déroule actuellement jusqu’au 7 novembre.

« Quoi de mieux que de pouvoir se procurer, en toutes saisons, son sirop, sa tire, son sucre ou son beurre d’érable directement chez l’acériculteur et de s’offrir la possibilité de discuter avec lui, commente Mme Normandin. C’est une autre façon de désaisonnaliser l’érable, en même temps que de répondre à l’engouement du public pour l’achat local et à son désir de connaître d’où proviennent les aliments. »