Élevage 29 août 2014

Olymel ne reconstruira pas Princeville

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La mauvaise conjoncture du marché du bacon incite Olymel à ne pas reconstruire son usine de Princeville détruite dans un incendie en mai dernier.

Après une « analyse approfondie », l’entreprise de transformation en arrive à la conclusion que ses usines de Drummondville et de Cornwall vont suffire à la demande actuelle. Ces dernières ont d’ailleurs été modernisées et disposent maintenant de « trancheurs intelligents ».

« La réduction des volumes ー moins 4,7 millions de kilos en 2011 ー, la diminution de la production de porcs et la baisse conséquente dans la disponibilité des flancs, la concurrence féroce tant dans le produit frais que dans le précuit de fabricants américains bénéficiant de coûts de production beaucoup moins élevés et finalement, la force de la devise canadienne sont parmi les facteurs qui nous amènent à prendre la décision difficile de ne pas reconstruire l’usine incendiée de Princeville », a déclaré Réjean Nadeau, président-directeur général d’Olymel. Notons qu’une partie des flancs de porcs du Québec est utilisée pour le bacon, mais une autre est exportée sans transformation.

Le transfert des travailleurs se poursuit. Un programme temporaire et volontaire avait déjà permis de donner du travail à 91 employés de Princeville sur un total de 180. Certains de ces employés ont déjà obtenu un poste permanent dans leur nouvel établissement. Pour les autres, une banque de162 postes est disponible. Ces emplois sont répartis dans les 9 établissements de l’entreprise. Olymel assumera les coûts de transport des travailleurs jusqu’au 31 décembre.

L’ancienne usine de bacon est irrécupérable. Une partie a déjà été rasée et l’autre le sera prochainement. Olymel demeure actif à Princeville dans l’abattage et la découpe de porcs.