Volailles 1 décembre 2023

L’industrie désormais plus agile face à certaines maladies

Les producteurs de poulets, de dindons, de poulettes ainsi que d’œufs de consommation et d’incubation devront désormais se référer directement aux protocoles de biosécurité établis par l’Équipe québécoise de contrôle de maladies avicoles (EQCMA) concernant les maladies à déclaration obligatoire pouvant affecter leurs troupeaux. Dans une décision rendue le 16 novembre, la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec a harmonisé les règlements de production des cinq secteurs concernant ces maladies, en plus de simplifier le processus pour permettre une réaction plus rapide du milieu.

« Maintenant, quand on fait une modification concernant les six maladies à déclaration obligatoire, on la présente aux offices et quand tout le monde est d’accord, elle sera applicable tout de suite. Alors qu’avant, ça devait passer devant la Régie, puisque le protocole était dans les règlements, ce qui exigeait de nombreux mois d’attente, sinon quelques années », explique Martin Pelletier, coordonnateur de l’EQCMA.

Parmi les autres changements apportés aux règlements dans cette décision de la Régie, l’un d’eux oblige dorénavant les producteurs à vacciner leurs troupeaux en cas d’éclosion de laryngotrachéite infectieuse. « S’ils se trouvent dans une zone à risque ou sur recommandation de son vétérinaire, la vaccination des oiseaux devient obligatoire, alors qu’avant, c’était volontaire », souligne M. Pelletier.