Serres 29 mai 2023

Laitue Mirabel devient Gen V

Depuis mars dernier, la laitue de Boston produite en serre que l’on connaissait sous la marque Laitue Mirabel a changé de nom pour Gen V. Cette nouvelle image incarne l’arrivée d’une deuxième génération à la barre de l’entreprise familiale Hydroserre, de Mirabel, qui devient Cultures Gen V.

Depuis quelques années, Valérie, Simon et Francis Terrault ont tranquillement intégré l’entreprise familiale, propriété de Sylvain Terrault et Chantal Desjardins depuis 2008. Les deux enfants et le neveu du couple y font depuis leurs marques à titre de gestionnaires.

En rajeunissant la marque, on visait à rejoindre une clientèle plus jeune, qu’on rejoignait peut-être moins avant. On avait une certaine crainte que les personnes âgées délaissent la marque, mais non. Le changement est vraiment bien reçu.

Valérie Terrault

En changeant de dénomination sociale et d’image de marque, l’entreprise souhaite incarner les valeurs portées par cette nouvelle génération. « On est la génération V. Nos produits sont vivants, cultivés selon nos valeurs en adoptant une agriculture durable, respectueuse des gens et de l’environnement. Ce changement d’identité, c’est notre vision qui prend vie. Celle d’une nouvelle génération qui souhaite mettre dans l’assiette des Canadiens une variété de légumes croquants et des verdures de qualité », dit Valérie Terrault, directrice marketing chez Cultures Gen V.

Photo fournie par Gen V

Chef de file en matière de production en serre, l’entreprise de 350 employés gère plusieurs installations serricoles, réparties sur quatre sites distincts, pour un total de 30 hectares en culture.
Cultures Gen V produit des concombres, mini-concombres et poivrons certifiés biologiques et entend continuer à cultiver ses laitues hydroponiques sans OGM et sans utilisation systématique de pesticides. 

L’entreprise priorise l’emploi d’énergies vertes et l’usage de matières recyclables. Des projets d’économie circulaire sont mis de l’avant, par exemple pour récupérer les feuilles de concombre. Graduellement, les emballages des légumes sont remplacés par d’autres qui sont compostables. 

Un changement bien reçu

La nouvelle identité visuelle, jeune et colorée, semble bien reçue par les consommateurs. « En rajeunissant la marque, on visait à rejoindre une clientèle plus jeune, qu’on rejoignait peut-être moins avant. On avait une certaine crainte que les personnes âgées délaissent la marque, mais non. Le changement est vraiment bien reçu. Je pense qu’on aime reconnaître une marque comme étant un gage de qualité. Avec notre produit, on partage des valeurs, celles de vendre des produits sans OGM, produits avec 90 % moins d’eau que la culture au champ. Les gens veulent acheter ça », dit Valérie Terrault.

Simon Terrault, Chantal Desjardins, Valérie Terrault et Francis Terrault, dans les serres de Cultures Gen V à Mirabel où poussent les laitues Boston en hydroponie.

En plus de ses préoccupations écologiques, Cultures Gen V entend également incarner des valeurs de bien-être et de respect. L’entreprise est d’ailleurs en voie d’être certifiée B Corp, une certification octroyée aux sociétés commerciales répondant à des exigences sociétales et environnementales, de gouvernance, ainsi que de transparence envers le public.

« L’aspect humain est important pour nous dans cette démarche. Nous travaillons dans le respect des gens et des communautés et nous rapprochons les gens de ce qu’ils mangent en cultivant des légumes sains qui proviennent des terroirs agricoles du Québec », dit Simon Terrault, directeur général de l’entreprise.

Chantal Desjardins est fière de voir cette relève s’affirmer et donner un souffle nouveau à l’entreprise. « C’est important de leur laisser prendre leur place. On apprend beaucoup des jeunes aussi. On leur transmet du savoir, mais ils nous apportent aussi. Ils nous font évoluer. »