Si vous venez de New Richmond ou des alentours dans la Baie-des-Chaleurs, en Gaspésie, vous connaissez fort probablement Alex-Émilie Plourde-Leblanc! En plus d’agir à titre de présidente de l’Association de la relève agricole de la Gaspésie-Les-Îles (ARAGÎM), elle occupe le poste relève à la fédération régionale de l’UPA.

Vous l’avez peut-être aussi croisée dans les réunions du Collectif en formation agricole de la Gaspésie-Les-îles, où elle a déjà siégé comme relève, dans les rassemblements du comité d’établissement de l’école de ses enfants, au conseil d’administration de la Maison de la famille ou à celui de l’Association équestre de la Baie-des-Chaleurs, et bien plus encore. La liste de tous ses engagements est encore longue!

Pour cette femme de 32 ans et mère des trois jeunes enfants, il semble qu’il n’y ait aucune limite à ce que l’humain peut faire. Chez elle, l’implication à l’extérieur du ­travail est fondamentale et est née de sa curiosité à comprendre, à vouloir se dépasser, à faire avancer les choses et avoir un impact positif sur son milieu.

Dans son quotidien, Alex-Émilie est copropriétaire d’une ferme en production ovine comptant 130 brebis. C’est en 2016 que le projet de bergerie a vu le jour. Dès 2018, ­l’entreprise avait déjà presque triplé de volume. Alex-Émilie a eu un coup de cœur pour l’agriculture après ses études, en voyant les agneaux de ses parents. Lorsqu’elle a pris en charge les opérations, le troupeau a rapidement grandi au point où les installations de l’époque sont devenues insuffisantes. Aussi a-t-elle déménagé le troupeau dans de nouvelles installations et acheté une terre pour produire ses propres fourrages.

Conjointement à cela, elle travaille dans l’entreprise de son père en production bovine. Parce qu’avoir son entreprise et travailler dans celle de son père n’est pas suffisant, elle a aussi, sous forme de coop, une boucherie pour transformer la viande de leurs agneaux et leurs bovins. Elle se charge de tout ce qui touche la mise en marché des produits, soit du bœuf et du porc, nourris en pâturage.

Native de la Gaspésie, elle a tout d’abord obtenu un DEC en éducation spécialisée. Au fil des années, sa passion pour l’agriculture l’a amenée à décrocher un diplôme en production ovine à l’Université Laval, à Québec. Elle a pu travailler avec de nombreux ­agriculteurs dans sa vie, dont son père, et des vétérinaires comme sa mère. Ce qu’elle aime par-dessus tout du fait d’être agricultrice, c’est de pouvoir passer son temps dehors, dans la nature, et d’être avec ses animaux. Elle adore particulièrement la période des naissances à la ferme.

Il y a parfois quelques moments où elle repense à son emploi stable de 8 h à 16 h au bureau, moins exigeant et surtout moins rempli de problèmes et de mauvaises surprises. Mais lorsqu’elle voit les fruits de son travail, elle ne peut s’empêcher d’apprécier la chance qu’elle a de faire ce métier. Finalement, Alex-Émilie aime avoir ses enfants à la ferme, avec elle et son conjoint. C’est une occasion de leur apprendre ce que la nature peut offrir, de leur transmettre de belles valeurs et de créer une foule de beaux moments en famille. Ça, ça n’a pas de prix!

Vous pouvez en apprendre plus sur les projets d’Alex-Émilie sur le site Web de son entreprise, lesviandesdu4.ca.

Ce contenu a été produit par la Fédération de la relève agricole du Québec.  L’équipe éditoriale de La Terre de chez nous n’a joué aucun rôle dans la production de ce contenu partenaire.