On a tous dans nos souvenirs, du moins je crois, une image de galerie avec d’énormes dahlias plantés par nos grands-parents. Ils faisaient des feuilles à profusion, mais ne fleurissaient que tard, à la fin de l’été. Les grands-mères les abritaient des premières gelées pour profiter un peu plus longtemps de leurs belles fleurs. Et le tout finissait en bouquet sur la table avec dans nos cœurs la nostalgie de l’été qui se terminait.

De nos jours, c’est tout autre chose. Il y a maintenant un grand éventail de bulbes d’été tous plus colorés les uns que les autres. Dans la catégorie des dahlias, on trouve bien sûr les géants, qui demandent un très bon tuteur, mais il existe aussi des dahlias nains. D’une hauteur d’environ 30 centimètres, ils sont plus faciles à cultiver. Qu’ils soient de variétés dites pompon ou de celles dites cactus, leurs couleurs sont magnifiques. Les dahlias nains sont très faciles à cultiver en pot et fleurissent abondamment. J’aime les associer avec des lierres ou des calibrachoas.   

Très faciles à cultiver en pot, les dahlias nains fleurissent abondamment. Photo : Shutterstock
Les callas sont aussi extraordinaires. Du blanc, du jaune, du rose et même du rouge… toutes les teintes sont au rendez-vous quand on ose en garnir nos pots ou nos plates-bandes. Photo : Shutterstock

Je ne peux non plus passer sous silence mon amour pour les glaïeuls. J’ai toujours dans mon jardin une rangée de ces fleurs qui me donnent des bouquets qui durent très longtemps. Quant aux callas, ils sont aussi extraordinaires. Du blanc, du jaune, du rose et même du rouge… toutes les teintes sont au rendez-vous quand on ose en garnir nos pots ou nos plates-bandes.

Connaissez-vous les crocosmias?

Depuis trois ans, j’ai un coup de cœur pour les crocosmias qui poussent près de mes rosiers Blanc de Coubert. D’un rouge éclatant – car j’ai opté pour la variété Lucifer –, ils donnent au blanc pur de mes roses un punch qui fait mon grand bonheur. Surtout qu’en zone 3, où j’habite, ils sont vivaces.  

Les crocosmias Lucifer sont d’un rouge éclatant. Photo : Shutterstock

Pour les cultiver, rien de plus facile. On peut commencer à la fin avril dans la maison, pour une floraison plus rapide, mais on peut également les planter directement en terre aussitôt que la température du sol le permet. On bêche à une profondeur de 30 centimètres pour ameublir la terre afin d’aider les nouvelles racines à se développer. Un apport de fumier vieilli d’un an sera aussi très apprécié. Les crocosmias apprécient une terre riche, mais bien drainée. La plupart d’entre eux aiment le soleil et un endroit protégé du vent. Si vous n’avez pas de fumier, un apport d’engrais bio granulaire trois fois durant l’été sera approprié.

Après la floraison, on enlève les fleurs et on laisse jaunir le feuillage. Puis, avant les gelées, on arrache les bulbes et on les fait sécher, un peu comme les oignons. Quand le bulbe est sec, on enlève les tiges pour le nettoyer et on le saupoudre d’un fongicide comme du soufre, puis on le remise dans un endroit sombre, sec et bien aéré. La chambre froide est merveilleuse pour leur conservation, car il leur faut une température de 5 à 7 degrés. Au printemps, on les replante
et la magie se poursuit.

Les bulbes d’été sont des incontournables. S’en priver, c’est perdre une des beautés de l’été. Alors, osez les mettre en pots ou en plates-bandes. L’important, c’est de pouvoir les admirer.

Bon jardinage! xx