Je suis un passionné du monde agricole. Plus précisément, du monde laitier, des vaches, de la machinerie, bref, de tout ce qui tourne autour d’une ferme laitière. Ma passion ne date pas d’hier. Laissez-moi vous parler de mon parcours.

Quand j’avais à peine 3 ans, je disais déjà que je voulais avoir une ferme laitière un jour. Je crois que ma rencontre avec Jean-Guy Beaulieu est probablement ce qui m’a poussé dans cette direction. C’était en 2007 ou 2008, alors que je n’avais que 3 ou 4 ans. J’avais même demandé à Jean-Guy de me garder « son vieux tracteur, pour qu’on le répare ensemble, pour ma ferme ». Ça a toujours été clair dans ma tête que je voulais avoir ma ferme. 

Depuis ce temps, mon but est resté le même, mais mes intérêts se sont précisés. En 2019, alors que j’avais 15 ans, j’ai rencontré Serge Beauvais, de la Ferme Magolait, lors d’un repas entre amis à la cabane à sucre. N’ayant pas la langue dans ma poche, je lui ai parlé de ma passion et de mon but. Ça n’a pas pris de temps avant qu’il m’offre mon premier emploi d’été dans le domaine. Grâce aux Beauvais, j’ai pu découvrir le travail à la ferme et confirmer mon choix. Ils m’ont transmis leur passion débordante pour ce mode de vie, avec les expos, les travaux aux champs, les animaux et tout ce qu’une ferme peut nous faire faire. 

Depuis qu’il est haut comme trois pommes, Adam Charest rêve d’avoir une ferme laitière un jour. Photo : Gracieuseté de Adam Charest

Deux années après, n’ayant toujours pas changé d’objectif, mais cette fois avec mon diplôme secondaire en main, il allait de soi de m’inscrire au diplôme d’études professionnelles (DEP) en production animale laitière au Centre de formation professionnelle de Coaticook (CRIFA). Je suis alors retourné travailler chez les Beauvais avec encore plus de connaissances en tête que la fois d’avant. Même pendant l’école, matin et soir, 7 jours sur 7, j’allais faire les trains avant les cours.

J’ai maintenant terminé le cours de production animale. Voulant mettre toutes les chances de mon côté pour le futur, j’ai commencé, en septembre 2022 un DEP en mécanique agricole, au CRIFA également, qui se terminera en 2024. Par la suite, je prévois suivre le programme de GTEA (Gestion et technologies d’entreprise agricole) au CRIFA. Je pense bien qu’il s’agira du dernier cours nécessaire pour me rapprocher encore plus de mon but. 

Depuis cet automne, j’ai commencé à travailler à la Ferme Descôté, à Stoke. Cette expérience me permet d’apprendre à travailler avec les robots de traite et les robots soigneurs. Ce qui ajoute à mon champ d’expertise, qui, auparavant, était davantage lié aux systèmes de stabulation entravée.

Aujourd’hui, je me passionne, dans le milieu, pour littéralement tout ce qui a trait aux vaches, aux machineries et aux champs. Ma curiosité me pousse à faire toutes les recherches nécessaires pour trouver réponses à mes questions.

Bien que les dires selon lesquels la relève devra travailler encore plus fort pour atteindre ses buts soient populaires, je suis persuadé qu’un jour, je pourrai tirer mes vaches, cultiver mes terres et transmettre à la relève. Le marché évolue, comme nos manières de faire. Chaque génération a ses défis. Je suis prêt à relever les miens.

En collaboration avec
la Fédération de la relève agricole du Québec