Actualités 8 mars 2019

Val-d’Or, un rituel hivernal pour Pierre Brassard

VAL-D’OR — Depuis 2011, Pierre Brassard cultive une nouvelle tradition du temps des Fêtes. L’animateur et comédien visite annuellement sa famille et ses proches amis de son Abitibi natale. Il profite de son séjour pour se ressourcer au froid en réalisant quelques activités de plein air. La forêt récréative de Val-d’Or est devenue un terrain de jeu incontournable lors de ses passages.

 Pierre Brassard est né à Val-d’Or en 1966 et y a passé son enfance avant d’aller étudier au Cégep de Jonquière. Crédit photo : Julie Artacho
Pierre Brassard est né à Val-d’Or en 1966 et y a passé son enfance avant d’aller étudier au Cégep de Jonquière. Crédit photo : Julie Artacho

Il s’y promène parfois en ski de fond, d’autres fois en raquettes. Cette année, il y a enfourché un vélo à pneus surdimensionnés communément appelé fatbike. « Le coin est beau et la forêt, jolie. C’est reposant. En plus, l’endroit fait rayonner la région ailleurs au Québec », observe Pierre Brassard. C’est le fait que son père vive toujours à Val-d’Or qui y amène l’animateur bien connu. La belle-famille de son frère y demeure également. Le plein air se pratique donc avec la famille élargie. « L’avantage de Val-d’Or, c’est que quand il y a des redoux au sud, là, il y a souvent de la neige. En plus, se rendre à la forêt récréative, ça nous garde actifs entre deux soupers », raconte-t-il.

Pierre Brassard est né en 1966, à Val-d’Or. Il y est resté toute son enfance, mais a dû partir pour étudier au Cégep de Jonquière dans le milieu des années 1980. Même s’il vivait en Abitibi, son mode de vie était essentiellement urbain. « Mon père nous a emmenés quelques fois à la pêche et à la chasse, mais c’était plutôt rare. J’ai seulement suivi quelques cours de planche à voile, qui étaient d’ailleurs offerts par les frères de Diane Tell », souligne-t-il en faisant un clin d’œil à son origine commune avec la chanteuse.

Les passages de Pierre Brassard à Val-d’Or l’amènent aussi à promener son chien dans le parc de la Côte-de-Cent-Pieds, une forêt urbaine située près de son ancienne école primaire. « C’est un drôle de nom. Je ne sais pas trop si elle mesure vraiment 100 pieds, mais elle n’est pas plus grande qu’un monticule. L’Abitibi, ce n’est pas très haut », rigole l’acteur.

À l’image de son enfance, ses habitudes se concentrent surtout en milieu un peu plus urbain. Il aime bien se promener sur la 3e Avenue en voiture, tel qu’il le faisait après avoir obtenu son permis de conduire. Son incontournable : une sortie au Cinéma Capitol accompagnée d’un repas et d’un verre au Bar Bistro L’Entracte qui se situe juste à côté. Son père, quant à lui, opte plutôt pour un restaurant qui est devenu une institution dans le parc industriel de Val-d’Or. « Mon père nous invite chez Vic Cantine. C’est un classique. L’une des tables porte même son nom : Armand Brassard. »