Actualités 28 août 2014

Un retour en force pour le concombre québécois

48f924ca72283750726a4646c8cef8f8

La Corporation Alimentaire Whyte’s inc. s’apprête à inaugurer de nouvelles infrastructures de transformation à Saint-Louis, près de Saint-Hyacinthe.

Après des années difficiles au cours desquelles les concombres cultivés en Inde ont notamment détrôné la production québécoise, cette annonce est la bienvenue.

De fait, Philippe Blondin, vice-président aux approvisionnements, mentionnait que son entreprise aura besoin d’environ 4 000 à 4 500 tonnes de concombres pour combler sa nouvelle capacité de production, et ce, dès l’été 2013.

Il a fait cette déclaration lors de l’assemblée générale annuelle de la Fédération québécoise des producteurs de fruits et légumes de transformation, le 13 décembre, à Boucherville.

« Notre plus gros compétiteur, dont l’usine se trouvait en Ontario, a fait faillite. Nous avons acheté son entreprise et après maintes analyses, la décision a été prise de déménager la production au Québec. L’usine ontarienne sera fermée dans les prochains mois et remplacée par des installations neuves dont nous terminons la construction au Québec », a expliqué M. Blondin.

Devenir « no 1 »

Le bon fonctionnement des nouvelles infrastructures nécessitera l’embauche permanente de 21 personnes et créera 50 emplois additionnels en saison de récolte. Selon M. Blondin, ces équipements modernes, nécessitant un investissement de 3 M$, offriront à l’entreprise une plus grande efficacité de production, contrairement à l’ancienne usine ontarienne.

« Nous désirons nous positionner comme no 1 de la transformation du concombre et du piment de spécialité au Canada. Nous voulons être plus visibles sur les marchés, nous sommes prêts à produire et nous voulons du volume », a affirmé avec force Philippe Blondin.

Dans la salle, les producteurs ont salué chaleureusement cet investissement important en sol québécois. Mais plusieurs ont exprimé des craintes, nourries en partie par de mauvaises expériences et, surtout, par le manque de main-d’œuvre auquel sont confrontées la culture de légumes et celle du concombre.