La Corporation de l’Abbaye d’Oka a appris récemment que Québec ne se portera pas acquéreur de ses terres. Un nouvel acheteur serait cependant sur les rangs.

« Nous venons d’accepter une autre offre d’achat déposée par un producteur local et nous sommes présentement en négociation », a commenté Luc St-Pierre, directeur général de la Corporation.

La transaction devrait connaître son dénouement au cours des prochaines semaines, ce qui deviendra, le cas échéant, la pierre d’assise du plan de relance de l’abbaye. « Cette vente va nous permettre d’alléger notre dette, de payer nos taxes à la municipalité, et de repartir à neuf avec notre plan de relance, en nous consacrant entièrement au développement patrimonial de l’abbaye », énumère M. Saint-Pierre.

Déjà cultivées par six producteurs locaux, dont l’acheteur potentiel, les terres de l’abbaye hébergent aussi le vignoble expérimental du Centre de recherche agroalimentaire de Mirabel et ses 52 sortes de cépages. Le changement de propriétaire, assure-t-on, n’altérera aucunement la vocation actuelle des terres.

Convaincue que la voie à privilégier pour assurer l’avenir de l’abbaye se trouve dans l’agrotourisme, la direction de la Corporation travaille présentement à l’aménagement d’une auberge et des discussions sont en cours avec le parc national d’Oka.