Politique 30 juillet 2020

Jusqu’à 25 000$ pour améliorer la productivité

De passage à Saint-Prime, au Lac-Saint-Jean, le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ), André Lamontagne, a fait l’annonce d’un financement de 809 543$ pour les 56 projets retenus dans la région dans le cadre du deuxième appel d’offres de l’initiative ministérielle « Productivité végétale ».

Depuis l’entrée en vigueur de cette initiative ministérielle, en août 2018, ce sont 1 192 entreprises agricoles qui ont reçu une lettre d’offre de financement dans le cadre de l’Initiative ministérielle à l’échelle du Québec, pour un budget total de plus de 15 M$.

Le ministre Lamontagne s’est dit fier d’avoir mis sur pied ce programme d’un budget de 10 M$ annuellement, qui ne nécessite pas l’aval du Conseil du trésor.

Les entreprises spécialisées dans la production végétale, ainsi que les entreprises apicoles et les Coopératives d’utilisation de matériel agricole (CUMA), sont admissibles à un financement de 25 000$, pour un maximum de 50% des dépenses admissibles (60 % pour une CUMA).

Par exemple, l’installation de GPS, l’acquisition de cueilleuses ou de faucheuses à bleuet, des équipements de manutention, manipulation et extraction de miel, l’acquisition d’une aide-récolteuse pour légumes ou encore la modification d’équipements pour semis, font partie des projets retenus par le MAPAQ. Les investissements doivent servir à l’acquisition ou l’adaptation d’équipement de production, de récolte ou de conditionnement, pour l’agriculture de précision, ou encore pour l’utilisation de services professionnels non admissibles à une aide financière.

Au total, 1 941 demandes ont été faites au MAPAQ, qui a pour l’instant fait une offre de financement pour 1192 de ces projets. Au Saguenay–Lac-Saint-Jean seulement, 94 projets ont été retenus depuis août 2018, pour un financement total de 1,4 million de dollars.

La ferme Taillon, qui opère en régie biologique, a notamment bénéficié de l’initiative pour installer un GPS dans un tracteur et pour faire l’acquisition d’un semoir à petites graines pour effectuer un sous-ensemencement de plantes sous les céréales. « Il faut plus de programmes du genre pour stimuler l’innovation dans le milieu agricole », a soutenu Christian Taillon, l’un des propriétaires de la ferme.