Actualités 9 août 2019

Un village au goût de miel

Anne-Virginie Schmidt, copropriétaire de la miellerie Miels d’Anicet, située au cœur du village de Ferme-Neuve, dans les Hautes-Laurentides, affirme qu’une relation donnant-donnant existe entre son entreprise et sa région.

Source de rayonnement pour la municipalité sise au pied de la montagne du Diable, Miels d’Anicet est une fierté pour les citoyens. « Le village est dynamique, et la beauté des lieux rend la ferme d’autant plus attrayante », admet Anne-Virginie Schmidt.

Comptable agréée de formation, cette dernière a quitté la banlieue de Montréal pour venir s’installer à Ferme-Neuve il y a 15 ans, après être tombée amoureuse de son conjoint, Anicet Desrochers. « J’ai toujours eu la volonté de devenir entrepreneure; c’était l’occasion rêvée », partage-t-elle.

La ferme est un arrêt touristique incontournable de la région depuis 15 ans. Anne-Virginie Schmidt et Anicet Desrochers trouvent primordial de mettre l’accent sur la variété florale dont découlent leurs miels. « On peut dire que le village nous amène des saveurs [uniques], rigole Anne-Virginie. C’est les Miels d’Anicet, mais surtout le miel de Ferme-Neuve. »

L’entrepreneure cherche à faire découvrir le potentiel du miel, que ce soit en cuisine ou dans les soins corporels, et à sensibiliser le public à l’importance des abeilles dans notre environnement. Cette dernière mission amène le couple à tenir la barre d’un docuréalité hebdomadaire diffusé à Télé-Québec, La classe ouvrière, axé sur la santé des abeilles.

De tous les projets

Andréane Charbonneau, agente de développement pour la Chambre de commerce de Ferme-Neuve, insiste sur l’engagement d’Anne-Virginie au sein du village. « En plus de s’occuper de son entreprise, elle est présidente de la Coopérative de télécommunication d’Antoine-Labelle, partage Andréane. Quand il y a des plans comme le marché de Noël, elle est toujours partante pour contribuer. » Elle estime qu’Anne-Virginie est une personne créative, qui n’hésite pas à mettre en œuvre plusieurs projets à la fois.

Andréane Charbonneau précise aussi que la miellerie a attiré un nouveau type de touristes dans la région : les gourmands. « Les gens viennent pour Miels d’Anicet et après, ils font d’autres activités […]. Avant, les touristes venaient surtout pour des activités de plein air, comme la chasse ou la pêche », affirme-t-elle.