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En lançant son entreprise de chèvres laitières, Chloée Chénier, 23 ans, souhaitait mettre l’éducation au cœur de celle-ci pour sensibiliser le public à cette réalité. Elle le fait déjà grâce à la location de son cheptel et elle projette d’accueillir, plus tard, ses clients à sa ferme pour transmettre son savoir. « Mon but est d’éduquer sur ce qui se passe en agriculture. C’est ma part pour ce monde que je ne connaissais pas avant », souligne la jeune femme originaire de Lachute, dans les Laurentides, qui n’est pas issue du milieu agricole.
L’étudiante en Gestion et technologies d’entreprise agricole à l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec, campus de Saint-Hyacinthe, s’est procuré une vingtaine de chèvres l’an dernier. Afin de rentabiliser son investissement, elle offre des forfaits de location de ses bêtes pour des écoles, des fêtes d’enfants ou des événements. Les gens peuvent les flatter et les nourrir au biberon. Sur place, Chloée se fait un plaisir de prodiguer de l’information sur cet animal et de répondre aux questions des participants.
Elle apporte aussi des photos de son installation. « Les gens sont souvent surpris de voir comment je suis installée », indique celle qui a pu compter sur l’aide de la famille de son conjoint pour héberger son cheptel à La Visitation-de-Yamaska, dans le Centre-du-Québec.
La jeune femme souhaite grossir son troupeau à 200 chèvres d’ici cinq ans et aimerait un jour en avoir 700 en lait. La transformation et la mise en marché à la ferme sont aussi dans ses plans. Elle aimerait également y accueillir ses clients pour conserver l’aspect éducatif de sa démarche. « Je veux que les gens puissent voir les étapes de transformation à partir d’un produit frais », dit-elle.
Le choix des chèvres
Chloée Chénier a toujours aimé les animaux, mais elle ne souhaitait pas devenir vétérinaire ni éleveuse de chiens. La ferme l’intéressait, mais elle ne se voyait pas s’occuper d’animaux imposants, tels des vaches, des bœufs ou des cochons. Elle cherchait une production dont elle pourrait s’occuper seule du haut de ses 5 pieds 2 pouces. C’est au cours d’un stage durant son diplôme d’études professionnelles en production animale qu’elle est tombée amoureuse des chèvres laitières.