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Fort attendue, la première rencontre entre le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, et le nouveau président des États-Unis, Donald Trump, a permis d’abaisser les inquiétudes d’un cran quant à la réouverture de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA).
« Notre avons une relation commerciale vraiment remarquable avec le Canada et nous allons l’ajuster, avec de petits raffinements, à l’avantage des deux pays », a déclaré Donald Trump en conférence de presse lundi après-midi à Washington. Celui-ci a reconnu que la renégociation de cet accord visait surtout à corriger un « échange inégal » avec le Mexique.
Le premier ministre Trudeau avait pris soin de rappeler que le « respect réciproque » marquait les relations entre le Canada et les États-Unis. Les deux voisins, a-t-il ajouté, « vont toujours demeurer le partenaire le plus essentiel l’un de l’autre ». Il a de plus souligné que le Canada représente le plus grand marché d’exportation pour 35 États américains et « des millions de bons emplois ».
Question de préparer soigneusement le terrain, le gouvernement Trudeau a fait appel à l’ancien premier ministre conservateur, Brian Mulroney, le père de l’accord de libre-échange conclu entre le Canada et les États-Unis en 1987. Brian Mulroney entretient de multiples contacts dans le milieu d’affaires américain. Il est notamment un ami personnel de Wilbur Ross, le nouveau secrétaire au Commerce, qui a le mandat de renégocier l’ALENA.
L’ancien premier ministre a toutefois créé un émoi au sein des productions sous gestion de l’offre. Lors d’un discours prononcé récemment à Edmonton, Brian Mulroney a plaidé en faveur d’un « retrait généreux » de la gestion de l’offre, selon IPolitics.
Conscient que la gestion de l’offre risque d’être remise en question par les négociateurs américains, le Québec vient de retenir les services de l’ancien ministre des Finances, Raymond Bachand. Ce conseiller spécial a pour mandat de défendre les intérêts du Québec et d’accompagner les entreprises québécoises.