International 6 décembre 2024

3 M$ pour exporter en Afrique le concept des services-conseils du Québec 


La formule des clubs-conseils du Québec a été transposée en Afrique avec, sur cette photo, la présentation des essais réalisés dans un nouveau club-conseil africain.

« En Afrique, les agriculteurs se font recommander de semer du maïs et du riz, mais ils ne font jamais d’analyses de sol ni de vulgarisation sur la façon d’améliorer leur sol. Ça faisait une couple d’années qu’on se disait que si on pouvait adapter nos clubs-conseils et les exporter en Afrique, ça ferait une différence. On a eu un premier financement de la FAO pour ça. Ils voulaient travailler sur un projet de sécurité alimentaire et d’adaptation aux changements climatiques », explique Hugo Beauregard-Langelier, secrétaire général d’UPA DI.

Un projet d’une durée de quatre ans a été lancé au Sénégal et un autre de trois ans au Bénin, deux pays de l’Afrique de l’Ouest. Des gens de VIA Pôle d’expertise en services-conseils agricoles et une agronome d’UPA DI se sont rendus dans ces régions afin d’aider les gens à mettre en place les structures de services-conseils.

Hugo Beauregard-Langelier indique que le ministère de l’Environnement du Québec, par l’entremise de son Fonds d’électrification et de changements climatiques, a même subventionné une partie du projet au Bénin. « Au Bénin, on s’est beaucoup inspiré de l’approche des laboratoires vivants du Québec. On travaille avec une professeure d’université béninoise qui démocratise l’information à une centaine d’agricultrices sur les façons d’améliorer leur sol et leurs rendements », décrit-il.