Élevage 29 août 2014

Le porc du Québec : un produit vert et important pour l’économie

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Les producteurs de porcs québécois ont de quoi être fiers.

Premiers au monde à effectuer l’analyse complète du cycle de vie de leurs activités, ils se révèlent les champions toutes catégories pour l’empreinte environnementale de leurs activités.

Réalisée selon les normes établies par le Programme des Nations unies pour l’environnement, l’étude mesure les empreintes eau et carbone. Ainsi, l’analyse menée par les firmes Agéco, OCO Technologies et Quantis Canada démontre que la production porcine québécoise affiche une empreinte environnementale plus qu’enviable parmi les grands pays producteurs.

Au chapitre de l’eau, l’empreinte du porc du Québec s’avère deux fois moins élevée que la moyenne mondiale. Du côté du carbone, l’empreinte de la filière porcine québécoise est inférieure à la moyenne des grands pays producteurs.

Le calcul de l’empreinte carbone a tenu compte de la fabrication des aliments jusqu’à la sortie de l’abattoir. Produire un kilo de porc au Québec génère donc 4,16 kilogrammes d’équivalent carbone, soit l’équivalent d’un déplacement de 13,4 kilomètres en voiture.

De plus, l’élevage de porcs est responsable de seulement 7,6 % du total des émissions de gaz à effet de serre (GES) générées par l’agriculture au Québec.

Économie

D’autre part, la Fédération des producteurs de porcs du Québec (FPPQ) vient de mettre à jour l’étude des impacts économiques du secteur, réalisée par MCE Conseils.

Les nouvelles données confirment que le porc du Québec constitue un poids lourd dans l’économie du Québec. La filière porcine, de la production à la transformation, représente près de 30 % des activités agricoles de la province et emploie 25 600 personnes. Elle est la deuxième industrie agroalimentaire en importance et génère des retombées économiques annuelles de 2,25 milliards de dollars.

Afin de toujours améliorer ses pratiques, la FPPQ fera aussi réaliser, par un tiers, un rapport de responsabilité sociale qui permettra au secteur porcin québécois d’établir dès 2013 un plan d’action visant à améliorer son bilan socioéconomique.

« Malgré une situation financière encore difficile, les producteurs continuent d’élever leurs porcs avec l’ambition de faire toujours mieux et avec un savoir-faire reconnu partout dans le monde », a conclu le président de la Fédération, David Boissonneault.