Actualités 23 septembre 2020

Des premiers résultats encourageants dans le soya

La récolte de variétés hâtives de soya est déjà amorcée dans certaines régions du Québec et les premiers résultats s’annoncent prometteurs.  

Simon Mongeon, de Lochaber-Partie-Ouest en Outaouais, figurait parmi les premiers à partir le bal le 5 septembre. Il a battu son premier champ avec des secteurs offrant un rendement de 2,47 t/ha à 4,44 t/ha avec un taux d’humidité de 13,7 % pour une moyenne de 3,21 t/ha.

« Les rendements sont très bons pour le soya IP. Sur 37,6 hectares, j’ai battu à une moyenne de 2,84 t/ha », affirme le producteur de grains qui a semé une variété hâtive au début mai afin de bénéficier d’une fenêtre à l’automne pour implanter du blé d’hiver.

À Caplan en Gaspésie, Sébastien Brière a commencé à battre le 17 septembre, soit près de deux semaines en avance. Jusqu’à présent, il a récolté 200 hectares sur 617 hectares à 2,72 t/ha. « Ce sont des premiers résultats assez intéressants. Mon meilleur rendement est de 2,35 t/ha… il y a dix ans! Le soya semble avoir bien profité des températures chaudes », commente le producteur qui a semé le 11 mai du soya Akras, une variété hâtive.

À Caplan, dans la Baie-des-Chaleurs, Sébastien Brière a battu deux semaines en avance. Crédit : Gracieuseté de Sébastien Brière
À Caplan, dans la Baie-des-Chaleurs, Sébastien Brière a battu deux semaines en avance. Crédit : Gracieuseté de Sébastien Brière

Des semis hâtifs qui rapportent

Si Jonathan Kaiser avait fait des sceptiques au printemps dernier en plantant le 20 avril du soya NK alors qu’il faisait encore très froid, le producteur céréalier et laitier de Noyan en Montérégie s’est montré très satisfait du résultat.

Le 18 septembre, il a battu une parcelle de 9,9 hectares à 4,56 t/ha, puis une autre de 8,7 hectares à 4,01 t/ha. « Tout le monde me disait que j’allais me planter, mais je n’ai jamais eu de résultats aussi positifs », se réjouit celui qui prévoit semer de la luzerne sur ces deux parcelles dans les semaines à venir.

Pour sa part, Vincent Samoisette, relève à la Ferme J.T.E.S de Saint-Blaise-sur-Richelieu en Montérégie, a préféré rester conservateur et attendre à la mi-mai pour semer son soya IP. « Malgré le manque d’eau, il s’est bien rattrapé, car il a reçu de la pluie au début de la floraison. » Le jeune agriculteur a commencé la récolte le 20 septembre, dans les temps. « Nous avons battu 14 hectares à un rendement de 4 t/ha. Le taux d’humidité était limite, mais acceptable. Je me disais qu’en raison de la sécheresse, on obtiendrait moins. Le rendement semble être au rendez-vous. »