Vie rurale 3 juillet 2019

Un nouveau doyen de l’agriculture à l’Université Laval

Le 1er juillet, Denis Roy est devenu officiellement le nouveau doyen de la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation (FSAA) de l’Université Laval. Il succède à Jean-Claude Dufour qui a été en poste pendant 12 ans.

Professeur en science des aliments et anciennement vice-doyen aux études, Denis Roy a dédié sa longue carrière aux cultures bactériennes utilisées pour la production de produits laitiers fermentés. Le microbiologiste a notamment été titulaire d’une chaire de recherche au Canada en biotechnologies des cultures lactiques d’intérêts laitiers et probiotiques ainsi que de la Chaire de recherche industrielle CRSNG – industrie laitière sur la technologie et la typicité fromagère. Malgré l’accession à son poste, il compte poursuivre ses travaux de recherche.

Le nouveau doyen s’est donné cinq priorités pour son mandat d’une durée de quatre ans : l’enseignement, la recherche, l’international, le rayonnement et la gestion.

Il souhaite faire en sorte que l’expérience étudiante soit mise de l’avant. « On veut être intégrateurs, c’est-à-dire suivre l’étudiant et être présents pour lui avant même son arrivée et tout au long de sa vie professionnelle active », explique-t-il.

Les questions du rayonnement et de l’ouverture sont également au centre de son discours. Il veut que sa faculté interagisse davantage avec le milieu agroalimentaire et soit plus présente auprès des gens, notamment par l’entremise d’activités et de programmes ouverts au grand public et par ses vitrines technologiques installées au Grand Marché de Québec inauguré le 14 juin. Les installations éducatives offrent aux clients une multitude d’informations sur le monde de l’aquaponie, les tendances alimentaires actuelles et futures, le mouvement zéro déchet, les produits d’ici et la recherche agroalimentaire.

Recruter à l’international est également une mission pour Denis Roy afin d’assurer la pérennité étudiante au sein de la faculté, mais également d’élargir les horizons à de nouveaux champs de recherche qui tiennent compte des nombreux défis sociaux actuels que sont les changements climatiques, le vieillissement de la population, l’adaptation numérique et la future population mondiale de 9,7 milliards d’individus dès 2050.

Nourrir le monde, nourrir la santé

Une campagne de financement baptisée Nourrir le monde, nourrir la santé vient d’être lancée pour amasser 13 M$ d’ici les deux prochaines années. L’argent récolté servira à rénover les laboratoires d’enseignement et de recherche, à acquérir du nouvel équipement informatique, technologique et de laboratoire ainsi qu’à remplacer l’ameublement des différents locaux de la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation. Les travaux, estimés à 80 M$, seront majoritairement financés par le gouvernement. Les 13 M$ restants proviendront d’entreprises privées. Jean Fontaine, cofondateur de la Fondation Jefo, est le président d’honneur de la campagne.