Vie rurale 31 mai 2019

Des légumes vendus en libre-service

Cette fois dans Les Fermiers, on fait escale à Port-au-Persil pour voir les travaux de Mélanie Villemaire et l’on visite les nouvelles installations d’agriculture biologique au Cégep de Victoriaville.

À Port-au-Persil, Mélanie reçoit un peu d’aide de Dany pour la récolte. Elle est aux prises avec une infestation de pyrales du maïs… dans les poivrons. Elle estime qu’elle perdra peut-être 50 % de sa récolte. Ça fait mal!

Un poivron infesté par la pyrale du maïs. Bon appétit!
Un poivron infesté par la pyrale du maïs. Bon appétit!

La pyrale du maïs, de la famille des papillons, pique les poivrons près de la tige pour y déposer ses œufs, desquels bien sûr naîtront de belles chenilles, à l’intérieur des légumes.

Pour être certains qu’on comprenne bien, Mélanie et Dany ont redoublé d’ardeur pour trouver LE piment avec une chenille dedans. Miam! « Ça, on ne vend pas ça au client », dit Mélanie.

Un kiosque libre-service

J’ai été bien étonné de voir qu’à Port-au-Persil, Mélanie vend ses légumes dans un kiosque libre-service situé à même la ferme. Elle place ses légumes sur les étalages, laisse une balance, un carnet de notes et une petite caisse, puis elle retourne travailler. Y a pas personne au kiosque! 

Les clients qui s’y présentent n’ont qu’à prendre les légumes de leur choix, inscrire ce qu’ils ont acheté, payer et s’en aller. Ce n’est pas quelque chose qu’on voit beaucoup au Québec. En prime, certains laissent une note à Mélanie pour lui dire que ses légumes sont délicieux et elle reçoit même des invitations à des épluchettes.

Sua coche en bio à Victo

Jean-Martin et les deux Vincent (Lafleur et Marcoux) sont de passage au Cégep de Victoriaville, plus précisément à l’Institut national d’agriculture biologique (INAB), pour répondre aux questions des étudiants et surtout visiter les nouvelles installations hypermodernes. Les gars sont impressionnés de la qualité de ces dernières. Ce n’était pas comme ça quand les deux Vincent étaient sur les bancs d’école.  

« On peut clairement dire qu’au Québec, on n’a aucun complexe à avoir par rapport à aucun autre endroit sur la planète. On est à la fine pointe en bio », souligne Jean-Martin, fier de voir que le mouvement bio prend de l’ampleur.