Actualités 18 juin 2019

Des chariots réservés au grain

Auparavant considérés comme des outils polyvalents à la ferme, les chariots à grain sont aujourd’hui utilisés presque exclusivement pour le transport du grain au champ.

« Certains les utilisent encore pour la fertilisation, d’autres pour les semences, mais c’est une pratique qui était beaucoup plus répandue auparavant », explique le spécialiste de produits pour le Groupe Machinerie CH, Félicien Cardin.

Le spécialiste des ventes techniques chez Équipements Lambert, Antoine Lefebvre, note de son côté que des producteurs qui ont de grandes quantités d’engrais à transporter utilisent à l’occasion leurs chariots à grain. « Ça reste assez marginal », ­soutient-il.

Selon lui, les producteurs se servent plus d’une remorque à bascule pour passer d’une utilisation à une autre. « On peut tout faire avec une remorque. Même transporter du fumier, affirme M. Lefebvre. Le nettoyage entre deux utilisations est beaucoup plus facile que sur un chariot puisque tu n’as pas besoin de laver la vis de déchargement et la faire sécher. »

La carrière d’un chariot

Un entretien régulier et un bon remisage à chaque fin de saison permettent aux producteurs de conserver leur chariot à grain très longtemps, mentionne le spécialiste des ventes techniques chez Équipements Lambert, Antoine Lefebvre.

« C’est un équipement qui vaut cher, mais s’il en prend soin, un agriculteur peut faire toute sa carrière avec le même chariot », avance-t-il.

Selon M. Lefebvre, un nettoyage à l’eau et un bon séchage de l’équipement sont suffisants pour le garder en excellent état. « Ce n’est pas un équipement délicat, mais il y a tout de même certaines étapes à respecter pour éviter que la rouille attaque la structure, notamment. »

De son côté, le spécialiste de produits chez Groupe Machinerie CH, Félicien Cardin, suggère plutôt d’utiliser de l’air pour nettoyer le chariot à grain. « C’est nettement suffisant quand on ne fait que transporter du grain, estime-t-il. Ça évite de mouiller la structure pour rien. » 

Étienne Dupuis, collaboration spéciale.