Actualités 6 décembre 2018

5 fermes familiales qui s’élèvent

Un chiffre d’affaires multiplié par 40. Lors de son démarrage il y a 30 ans, la miellerie Le Château Blanc, de Rimouski, touchait des revenus d’à peine 5 000 $ avec ses 30 ruches. Depuis, le chiffre d’affaires a été multiplié par 40. Le nombre de ruches atteint désormais 425 et l’entreprise a ajouté à son offre de produits une sélection d’hydromels et de tartinades. « Ça prend une espèce de candeur pour avancer », indique Mireille Lechasseur (à droite), fière représentante de la 3e génération dans cette famille d’apiculteurs.  A.D.

Crédit photo : Gracieuseté de la famille Rivest
Crédit photo : Gracieuseté de la famille Rivest

Les innovations de la 4e génération. Même si les propriétaires de la Ferme Guy Rivest, de Rawdon, ont toujours été ouverts aux nouvelles idées de leurs enfants, ce désir d’innover s’est accru lorsque la 4e génération est montée à bord. « C’est très important ici que la majorité des décisions se prennent en groupe », indique leur fille Christine Rivest (au centre). Parmi les ajouts qui ont permis à l’entreprise de multiplier par 15 son chiffre d’affaires depuis le début des années 1980, elle cite les perles de fruits commercialisées depuis 2011 et le tout récent labyrinthe éducatif.  A.D.

Crédit photo : Gracieuseté de Louise Gingras
Crédit photo : Gracieuseté de Louise Gingras

Ferme 100 % familiale. « On croit à l’agriculture familiale et on ne veut pas devenir une grosse entreprise », indique Louise Gingras, de la Ferme Louison, à Normandin. Au moment de prendre la relève en 2003, l’agricultrice atteignait un quota de 34 kg de matière grasse par jour. Avec son mari et son fils prochainement actionnaire, elle en produit aujourd’hui 74, en plus de piloter un projet d’agrandissement. Toute la famille est mise à contribution, des parents retraités aux quatre enfants du couple en passant par la fratrie de Mme Gingras. Une ferme « 100 % familiale ».  M.L.

Crédit photo : Archives TCN
Crédit photo : Archives TCN

La diversité et la curiosité, sources de succès. À Saint-Elzéar, en Beauce, les Berthiaume veillent sur un véritable empire agricole. Tous les enfants de cette famille d’entrepreneurs sont chefs d’entreprise, dont quatre en agriculture. Les fermes de Cécilien, Mario, Carmen et Marco comprennent des actifs en productions laitière, porcine, avicole, dans le commerce de bétail et l’alimentation animale. Les succès familiaux reposent en grande partie sur l’importance accordée à la formation de même que les valeurs d’honnêteté et de transparence. Les cousins (sur la photo) sont impliqués activement dans la gestion de l’entreprise.  J.M. 

Crédit photo : Gracieuseté de la famille Lafontaine-Noël
Crédit photo : Gracieuseté de la famille Lafontaine-Noël

Des éleveurs innovateurs. En Abitibi-Témiscamingue, Hélène Noël et Éric Lafontaine savent s’inspirer des autres. Leur entreprise se distingue par ses performances zootechniques. « Le diable est dans les détails et on suit nos affaires », avoue humblement Hélène. Depuis le rachat de la ferme paternelle, son conjoint et elle ont plus que doublé le nombre de vaches de boucherie. Les deux éleveurs n’ont pas hésité à sortir des sentiers battus. Ils ont ainsi troqué le troupeau Charolais d’origine pour les races Angus, Simmental et Shorthorn. Éric et Hélène sont également des pionniers du stockpiling, une technique de gestion des pâturages qui permet d’étirer la saison. Aujourd’hui, leur fille Corine s’est jointe à l’entreprise et leur fils Simon travaille sur un projet de bœuf écoresponsable engraissé à l’herbe.  J.M.

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