Actualités 27 juillet 2018

L’animatrice urbaine aux racines campagnardes

YAMACHICHE — Dès que son horaire le lui permet, l’animatrice et chroniqueuse Annie-Soleil Proteau quitte Montréal pour mettre le cap sur son chalet familial en Mauricie. Elle y a passé tous les étés et toutes les fins de semaine de son enfance en compagnie de ses grands-parents aujourd’hui décédés.

« Quand il avait 14 ans, mon père a construit avec son oncle Jean, électricien, cinq chalets dans le même été pour les frères et sœurs de ma grand-mère. Tout ça avec des matériaux recyclés qu’ils ramassaient », raconte Annie-Soleil. 

La chroniqueuse de Salut Bonjour et animatrice radio tient à ce que le chalet de ses grands-parents reste intact. « L’endroit est vraiment figé dans le temps. Il n’y a rien qui a changé depuis la construction, se réjouit-elle. C’est décoré comme dans les années 60 et 70. » Ce côté rétro plaît tout particulièrement au conjoint d’Annie-Soleil, le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé. 

L’amour de la moto lui a été inculqué par son grand-père paternel.
L’amour de la moto lui a été inculqué par son grand-père paternel.

La seule fille de la gang

De la moto, du quatre-roues, du bateau, des barbecues… Ce sont toutes des activités auxquelles Annie-Soleil Proteau continue de s’adonner avec ses amis d’enfance, tous des garçons. « Comme on a grandi ensemble, ça a toujours été juste des amis, précise-t-elle. C’est un lien qui est très fraternel. »

Le chalet de ses grands-parents leur sert de lieu de rassemblement. « Le chalet familial a toujours eu cette vocation. On reçoit beaucoup de monde », affirme celle qui se dit très attachée à ses racines.
Au début de l’adolescence, Annie-Soleil a suivi ses amis chez des agriculteurs qui les embauchaient pour faire le train. « J’adorais le contact avec les animaux de ferme », mentionne-t-elle. La chroniqueuse rit d’ailleurs au souvenir de sa grand-mère qui l’obligeait à se changer sur le balcon à son retour. 

Des fraises et de la moto

La moto fait partie de la vie d’Annie-Soleil depuis sa tendre enfance. « Mon grand-père installait une vieille caisse de lait en plastique derrière sa moto et il m’assoyait là-dedans pour aller ramasser les déchets que les gens jetaient sur le bord des routes. » 

Même si elle conduit désormais sa propre monture, la motocycliste est nostalgique du temps passé avec ses grands-parents. « Je recrée beaucoup d’activités que je faisais avec eux. Je continue d’aller en moto et en quatre-roues dans ce coin-là. » Elle retourne aussi aux fraises en Mauricie, après y être allée si souvent avec sa chère grand-maman.