Hommage 19 novembre 2021

L’histoire de familles agricoles immortalisée dans un livre

LONGUEUIL – La Fondation de la famille agricole a tenu à célébrer ses 60 ans d’histoire avec un livre qui rend hommage à des familles d’exception du Québec. L’ouvrage de 320 pages, publié aux Éditions de l’Homme, a été lancé le 16 novembre, dans les locaux de l’Union des producteurs agricoles à Longueuil.

Plusieurs personnes, dont des membres des familles immortalisées dans le livre, étaient présentes à l’événement. « C’est le plus bel hommage qu’on ne pouvait pas rendre à mes parents », confie avec émotion Eva Giroux, représentante de la famille Giroux-Grenier, dont le parcours figure à la page 146 du livre sous le titre La place des femmes. « C’est en effet ma mère qui travaillait dehors, raconte celle qui précise que son père était un excellent négociateur. Aujourd’hui, elle se félicite d’avoir élevé ses quatre enfants à la ferme familiale et de leur avoir donné le goût de poursuivre dans le monde agricole.

Vingt et une histoires comme la sienne composent l’ouvrage écrit par Véronique Leduc et illustré par les photos de Fabrice Gaëtan.

La sélection de ces familles, parmi les lauréates du titre de Famille agricole de l’année décerné par la Fondation de la famille agricole (anciennement la Fondation de la famille terrienne) depuis 1957, n’a pas été une tâche facile, a souligné Sylviane Gagnon, initiatrice du projet pour la Fondation. « L’un des critères était leur répartition sur le territoire, mais parfois, le choix a été déchirant », a-t-elle confié. Le livre a été conçu sous forme de road trip à travers le Québec. « On ne voulait pas un catalogue descriptif. On voulait créer des émotions », a précisé le conseiller stratégique Pierre Proulx, président de PLX Consult Média.

« Avoir l’obligation d’en sélectionner seulement [quelques familles] a été un choix déchirant », a avoué Sylviane Gagnon, de la Fondation de la famille agricole.
« Avoir l’obligation d’en sélectionner seulement [quelques familles] a été un choix déchirant », a avoué Sylviane Gagnon, de la Fondation de la famille agricole.