Vetoquinol : des employés au cœur des décisions

Des boîtes de suggestions, un comité d’amélioration continue, des animations à intervalle court, etc. : depuis un peu plus de trois ans, les employés de Vetoquinol au Canada participent à l’amélioration des façons de faire dans l’entreprise. Une approche qui fait le bonheur de toute l’équipe.

Dans un secteur où on s’arrache les talents comme celui de la fabrication de produits vétérinaires, il n’est pas surprenant que les employeurs cherchent à traiter leurs employés aux petits oignons.

C’est le cas chez Vetoquinol au Canada. Tant à son usine de Princeville qu’à son bureau commercial à Lavaltrie, l’entreprise a mis en place une série de mesures pour s’assurer que son personnel est heureux et participe à l’amélioration des processus.

« En d’autres mots, on leur donne les moyens d’améliorer leur environnement de travail », résume Éric Bernard, directeur de site de l’usine de Vetoquinol à Princeville.

« Et ça fonctionne super bien! » ajoute-t-il.

Premières palettes du produit Folltropin entièrement fabriqué dans l'usine de Princeville.
Premières palettes du produit Folltropin entièrement fabriqué dans l’usine de Princeville.

Série d’initiatives

Parmi les initiatives mises en place, on compte une boîte à suggestions qui permet aux plus timides de faire valoir leurs idées afin d’améliorer la qualité de vie au travail du personnel ou de gagner en productivité, par exemple.

Un comité dédié à l’amélioration de la vie au travail a aussi vu le jour. Ce groupe d’employés dénommé Les Catalyseurs a proposé de réaménager la terrasse extérieure de l’usine de Princeville. « C’est très difficile de satisfaire tout le monde, mais on dit rarement non à une demande », confie M. Bernard.

L’entreprise a mis en place une série de mesures pour s’assurer  que son personnel est heureux et participe à l’amélioration des processus.
L’entreprise a mis en place une série de mesures pour s’assurer que son personnel est heureux et participe à l’amélioration des processus.

Côté organisation du travail, Vetoquinol travaille aussi à responsabiliser ses équipes sur le plancher en leur conférant une part de pouvoir décisionnel. « C’est un changement fondamental qui sert tout le monde », souligne le gestionnaire de l’usine de Princeville. Selon lui, de 75 à 80 % des problèmes se règlent désormais au sein même des équipes sans remonter au haut de la pyramide.

Vetoquinol a également amené ses équipes à adopter les « animations à intervalles courts », ou AIC, comme outil de travail. Des rencontres qui permettent à chaque superviseur de prendre le pouls des membres de leur équipe et de passer en revue les priorités de chacun en plus d’établir les objectifs à atteindre.

« Grâce à ces façons de faire, nos employés se sentent beaucoup plus impliqués et responsables de leur travail », indique M. Bernard. « On sent aussi qu’ils sont reconnaissants que l’entreprise leur fasse confiance et les écoute. »

Des valeurs qui rayonnent dans la communauté

D’autres initiatives visent pour leur part à mettre de l’avant les valeurs profondes de Vetoquinol auprès de sa communauté. Des employés ont, par exemple, formé le comité « Vert l’Action » qui organise depuis 2014 une activité de nettoyage des berges à Lavaltrie lors du Jour de la Terre. D’autres s’impliquent aussi auprès des gens défavorisés de tous âges et de tous horizons, contribuant notamment par des dons à des organismes venant en appui à des enfants en situation précaire, des itinérants, des toxicomanes et des personnes affectées par une déficience intellectuelle.

Depuis 2006, les employés de Vetoquinol se font aussi un devoir d’amasser des fonds pour Centraide. Une initiative à laquelle contribue leur employeur. « Lorsqu’on n’est pas en temps de pandémie, les employés font des dons dans le cadre de journées thématiques sous forme de jeux et de tirages, et l’employeur double ce montant », explique Mme Jones.

Conciliation vie professionnelle et familiale

Qu’il travaille sur la route ou à l’intérieur même des installations, chaque employé peut se prévaloir d’un horaire flexible pour lui permettre de concilier travail et autres occupations personnelles. Les membres de l’équipe de production ne peuvent se prévaloir de cette flexibilité, mais ils ont le privilège de travailler quatre jours par semaine.

Avec la pandémie de COVID-19, le télétravail a aussi fait sa place et devrait rester, du moins en partie. « On travaille sur une formule hybride », confie à ce sujet Mélissa Jones.

Comme à l’usine de Princeville, l’équipe de Lavaltrie participe activement à l’amélioration de la vie au travail chez Vetoquinol. Une initiative qui prend la forme d’un groupe baptisé Les Transformeurs.

« L’objectif est de renverser la pyramide hiérarchique et de responsabiliser les employés de tous les niveaux », explique Mme Jones, elle-même impliquée dans cette initiative. « On veut que tout le monde soit bien dans ses fonctions », ajoute-t-elle, soulignant qu’un employé heureux sera plus engagé dans son travail et rendra à son tour les clients heureux.

Les membres du personnel de Vetoquinol sont également encouragés à développer leurs connaissances et leurs compétences. Pour ce faire, l’entreprise leur fournit un accès à de la formation continue via l’outil LinkedIn Learning en plus d’organiser des journées « causerie » où le savoir est partagé entre les membres de l’équipe. Le tout est couronné par des « journées santé » où on fait la promotion de saines habitudes de vie.

Ensemble, les employés visent à accomplir encore plus – c’est la devise de l’équipe canadienne de Vetoquinol. Les employés vivent les valeurs FAIRE CONFIANCE, OSER et COLLABORER dans chaque geste quotidien. 


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