Élevage 17 juin 2021

Des bâtiments vieillissants en élevage porcin, constate un rapport

Le vieillissement des bâtiments d’élevage porcin, notamment ceux dédiés à l’engraissement, constitue un enjeu pour la capacité de production du secteur dans les prochaines années.

C’est ce que dévoile une étude du Groupe AGECO, mandatée par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) pour évaluer l’état des installations de la province. Le directeur général des Éleveurs de porcs du Québec, Alexandre Cusson, a partagé les conclusions de cette facette du rapport lors de l’assemblée annuelle de son organisation, le 3 juin.

« Ce rapport confirme que pour de nombreuses entreprises, l’aide actuellement disponible ne semble pas adéquate pour répondre aux besoins d’autofinancement d’une partie de l’investissement qui est réalisé dans les fermes », a-t-il commenté. L’âge moyen des porcheries est, selon ce rapport, de 18,6 ans, alors qu’il devrait être de 10 à 12 ans pour garantir un rendement de production adéquat dans les années futures.

Combler les lacunes

En réaction à ces conclusions, les membres des Éleveurs de porcs du Québec ont adopté une résolution demandant à l’organisation de faire des représentations auprès des deux paliers gouvernementaux pour que des initiatives plus ambitieuses en matière d’investissements soient offertes aux éleveurs. Parallèlement, l’organisation a mis sur pied un comité, en collaboration avec l’Association québécoise des industries de nutrition animalière et céréalière (AQINAC), pour faire l’état des lieux dans les élevages. Les visites sur le terrain avaient été entreprises avant la pandémie de COVID-19 et pourront être reprises avec la levée progressive des restrictions.