Vie rurale 24 mai 2021

Une médaille bien spéciale pour trois étudiants de l’ITA

Trois étudiants de l’Institut de technologie agroalimentaire (ITA) viennent d’être récompensés pour leur influence positive dans leur milieu académique. Roxane Talbot, du campus de La Pocatière, ainsi que Florence Martel et Gabriel Dusablon, du campus de ­Saint-Hyacinthe, figurent parmi les récipiendaires de la Médaille du Lieutenant-gouverneur pour la jeunesse. Cette distinction vise à souligner leur engagement bénévole, leur détermination et leur dépassement de soi.

« C’est vrai que je me suis impliquée dès mon arrivée dans le programme en donnant le plus possible de mon temps, notamment dans le tutorat », explique Roxane Talbot, finissante du programme de Gestion et technologies d’entreprise agricole (GTEA). « J’ai eu mon programme tatoué sur le cœur dès le début », mentionne pour sa part Florence Martel, finissante au programme de Technologie des procédés de la qualité des aliments. La jeune femme s’est rapidement impliquée dans les différentes activités, comme les portes ouvertes du programme et la production d’une vidéo promotionnelle, tout en maintenant ses performances académiques, soulignées à plusieurs reprises lors du gala annuel de l’ITA.

La surprise a été particulièrement grande pour Gabriel Dusablon, en ­deuxième année du programme GTEA. « Je ne m’attendais pas à ça, sachant que ce sont surtout les candidatures des finissants qui sont privilégiées », affirme-t-il. Le jeune homme, originaire de La Prairie en Montérégie, s’est notamment distingué pour le temps qu’il a consacré à aider ses collègues en tutorat et son implication dans ­l’Association générale des étudiants, notamment à titre de président.

Bagage

Roxane Talbot, originaire de Témiscouata-sur-le-Lac, connaît déjà très bien le travail de la ferme puisqu’elle est employée depuis quelques années à la Ferme Bouchard 1761 de Sainte-Louise. « Dès mon premier stage, j’ai su que c’était ce que je voulais faire », dit-elle en précisant son souhait de reprendre une ferme par un transfert non apparenté.

Florence Martel aussi connaît bien le milieu dans lequel elle souhaite faire carrière puisqu’elle travaille déjà au contrôle de la qualité à l’abattoir de la Ferme des Voltigeurs de Drummondville, propriété de ses parents. Avant d’intégrer l’entreprise familiale, la jeune femme va entreprendre un cours universitaire en Sciences et ­technologie des aliments en promettant d’y mettre toute l’ardeur qui la caractérise.

« Dès le secondaire, alors que je travaillais dans une ferme maraîchère en démarrage, j’ai su que j’étais fait pour ce métier, raconte Gabriel Dusablon, qui réfléchit encore à la possibilité de faire des études universitaires.

Les trois récipiendaires expriment en chœur le souhait de poursuivre leur implication dans leur milieu social et professionnel une fois qu’ils auront officiellement intégré le marché du travail.