Vie rurale 1 mars 2021

« On aura le plus beau printemps depuis 2013 »

Le météorologue André Monette prévoit que le printemps 2021 sera plus chaud que ceux des sept dernières années. « On a été souvent déçus des printemps, mais on devrait en avoir un beau cette année, plus hâtif, avec des températures près des normales et même légèrement au-dessus des normales selon les endroits », dit le chef de service chez MétéoMédia.

Il prévoit que l’est du Québec sera même avantagé avec des températures nettement au-dessus des normales « La douceur va se concentrer sur la côte est américaine et remonter vers la Gaspésie et la ­Côte-Nord », indique-t-il. 

En détail

Le mois de mars sera assez doux. « On va éviter les grands froids, avec des températures printanières au-dessus du point de congélation », précise-t-il. Les belles journées ne manqueront pas, mais M. Monette anticipe plusieurs petites dépressions, qui apporteront un mélange de pluie et de neige. « Rien d’extrême, mais ça ne sera pas le temps de ranger la souffleuse », prévient-il, rappelant qu’en moyenne, le Québec reçoit de 50 à 100 cm de neige, selon les régions, pour la période de mars à mai.

Avril apparaît plus incertain sur le plan de la douceur. Le météorologue croit que nous aurons quelques descentes d’air froid provenant de l’Ouest canadien, mais ces vagues de froid seront moins intenses que celles que nous avons vécues l’an dernier, alors  qu’elles avaient perduré durant quatre à cinq semaines. « Cela avait cassé le printemps », se souvient M. Monette. L’ensemble des régions devrait avoir un mois d’avril dans ou légèrement sous les normales. Par contre, les vagues de froid atteindront plus difficilement l’est du Québec. Le Bas-Saint-Laurent, la Gaspésie et la Côte-Nord devraient enregistrer un mois d’avril au-dessus des normales.

Le mois de mai sera agréable, anticipe André Monette. « Nous avons des signaux positifs pour mai, qui devrait nous donner un avant-goût de l’été. »

Inondations à la baisse

Le faible couvert de neige dans le nord et la neige comptant une moins grande portion d’eau que d’habitude, en raison de la quasi-absence de verglas, devraient, selon le météorologue, limiter le nombre d’inondations ainsi que leur amplitude.  Le fait que la glace se soit formée tardivement devrait aussi faire en sorte qu’elle se brise plus graduellement et sans problème.