Politique 19 septembre 2014

L’UPA désire plus d’immigration

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Pierre Lemieux, vice-président de l’UPA, s’est prononcé sur la question de l’immigration en commission parlementaire le 17 août. C’était la première intervention de l’organisation agricole sur cette question.

Alors que le gouvernement du Québec effectue une consultation à propos de sa planification en matière d’immigration d’ici 2015, l’Union des producteurs agricoles (UPA) a plaidé pour que l’on accepte plus facilement les immigrants compétents comme travailleurs agricoles.

« Il va falloir qu’on donne vraiment un coup de barre pour faire en sorte que l’immigration puisse être plus présente en région. Parce que pour nous, l’agriculture, c’est en région », a déclaré Pierre Lemieux, 1er vice-président de l’UPA, en soulignant l’important problème de rareté de main-d’œuvre en agriculture.

Le vice-président a précisé qu’il serait pertinent de considérer la compétence agricole des candidats francophones à l’immigration. Il faut cesser, selon l’UPA, de tout miser sur la qualification et les diplômes.

La ministre de l’Immigration des Communautés culturelles, Kathleen Weil, a par la suite questionné l’UPA sur l’expérience albertaine où des normes professionnelles en agriculture servent à qualifier des travailleurs étrangers temporaires. Au Québec, il existe d’ailleurs trois de ces normes en agriculture. En réponse à la ministre, Hélène Varvaressos, directrice générale d’Agricarrières, a cependant proposé l’introduction d’un moyen plus rapide pour évaluer la compétence en milieu de travail.

De travailleur temporaire à immigrant permanent

L’UPA a aussi proposé que des travailleurs étrangers temporaires, qui reviennent parfois au Québec depuis 10 ou 15 ans, puissent avoir la possibilité de devenir immigrants reçus officiellement. « On pourra regarder cette question des travailleurs temporaires qui sont évidemment déjà intégrés parce qu’ils sont là », a commenté la ministre.