MONTÉRÉGIE — Dès l’âge de 15 ans, Annie Brocoli – de son vrai nom Annie Grenier – s’imaginait vivre à Rougemont, entourée de ses pommiers. Un rêve devenu réalité pour l’animatrice qui a trouvé l’endroit idéal autant pour se ressourcer que pour célébrer les plaisirs de la vie.

Celle qui a conquis le cœur des enfants a trouvé son paradis en 2002, lorsqu’elle a commencé à être un peu trop victime de son succès. « Il y a des gens qui venaient cogner à ma porte le matin pour prendre des photos. C’est là que j’ai compris qu’il me fallait un petit coin isolé », raconte-t-elle d’un ton amusé. Il faut dire qu’à l’époque, elle ne passait pas inaperçue avec sa Volkswagen Coccinelle promotionnelle!

Cette image de la chanteuse pour les papas l’a suivie longtemps, jusqu’à ce qu’elle nous dévoile un autre pan de sa personnalité dans son spectacle intitulé La vierge Annie, présenté à Zoofest l’été dernier. En entrevue, Annie ne se cache pas d’aimer faire la fête. Et le fait de vivre à la campagne lui procure une certaine liberté, comme de pouvoir monter le son dans ses partys à la maison!

Annie a aussi un côté solitaire et son refuge lui permet d’être très productive. « J’écris tout le temps; un vrai feu roulant d’écriture. Pour moi, c’est impossible d’écrire ailleurs qu’ici », avoue celle qui trouve souvent l’inspiration lorsqu’elle est confortablement installée devant le foyer. D’ailleurs, l’animatrice travaille sur un nouveau projet qu’elle garde secret pour le moment.

Les pommes d’Annie

La Rougemontoise a le plaisir de goûter ses propres pommes dans certains produits de la Cidrerie Michel Jodoin, dont son fameux cidre pétillant blanc. Annie a développé une véritable amitié avec l’homme d’affaires, qu’elle apprécie notamment pour son sens de l’innovation. Au fil des années, l’animatrice a été à même de constater le souci de l’environnement du cidriculteur, qui cherche à réduire l’utilisation de pesticides, et d’apprécier le travail des agriculteurs en général.

Si la capitale de la pomme est son lieu de prédilection depuis l’adolescence, Annie a su transmettre cette passion à sa fille, avec qui elle aime faire de longues marches. « On se sent ailleurs. J’ai parfois l’impression d’être en France parmi les vignobles », se réjouit-elle.