Actualités 15 décembre 2017

Les belles Jerseys du grand-père d’Élyse Marquis

CANTONS-DE-L’EST — Dans sa jeunesse, l’animatrice et comédienne Élyse Marquis a éprouvé un plaisir fou à parader avec les veaux de son grand-père maternel lors des expositions agricoles.

Jean-Lionel Dion était un inséminateur artificiel qui, bien qu’habitant à Granby, élevait des vaches Jerseys pour leur beauté, dans le secteur de Cowansville. Encore aujourd’hui, Élyse ne jure que par cette race bovine. « Ma fille les reconnaît aussi [les Jerseys] quand on en voit dans les champs », raconte l’animatrice de l’émission Les Chefs! « Ne me parlez pas des autres sortes de vaches! » blague celle qui a d’ailleurs accepté de promouvoir les bienfaits des produits laitiers sur les médias sociaux, à l’invitation des Producteurs laitiers du Canada.

L’animatrice de l’émission Les Chefs! a appris à connaître la valeur des aliments en cultivant ses propres légumes dans l’immense jardin de son grand-oncle. Crédit photo : Gracieuseté d'Élyse Marquis
L’animatrice de l’émission Les Chefs! a appris à connaître la valeur des aliments en cultivant ses propres légumes dans l’immense jardin de son grand-oncle. Crédit photo : Gracieuseté d’Élyse Marquis

Fière de son grand-père

Cette fille unique qui a grandi à Boucherville garde de merveilleux souvenirs des expositions agricoles auxquelles elle a participé avec son grand-père. « J’aimais tellement ça! s’exclame-t-elle. Mon grand-père était le héros de la place, à qui tout le monde parlait. »

Élyse Marquis se souvient d’avoir été très impressionnée par le nom anglais donné aux vaches ainsi que par le sérieux entourant tous les préparatifs. Heureusement, le climat se détendait lorsque venait le tour des enfants de défiler.

Un jardin grand comme un terrain de football

Chaque semaine, sa famille se réunissait chez le grand-oncle Dorius, dans les Cantons-de-l’Est. Ce dernier cultivait un jardin qui, aux yeux de la jeune Élyse, était aussi grand qu’un terrain de football. « Il me laissait un coin de son jardin et j’y plantais des carottes, des fèves et des melons d’eau », raconte l’animatrice. Elle se souvient d’avoir mordu à belles dents dans une tomate chauffée par le soleil. Un pur régal de fraîcheur qu’elle souhaite à tous les enfants d’expérimenter.

Ce bagage l’amène à mieux comprendre le conseil de « respecter le produit » répété maintes fois par les chefs qu’elle côtoie à la télévision. « Au-delà du cliché, si les chefs le disent et le redisent, c’est parce que c’est vrai; il faut prendre soin de ce que la terre nous donne et respecter le travail des agriculteurs », affirme Élyse Marquis.

Après en avoir elle-même cultivé chez son grand-oncle Dorius, l’animatrice fait désormais bien attention de ne pas cacher ses carottes dans le fond du réfrigérateur. En les ayant à la vue, elle s’assure de ne pas les oublier et donc d’éviter autant que possible le piège du gaspillage alimentaire.