Actualités 24 novembre 2017

Un équilibre de vie au bord du lac Saint-Jean

SAINT-GÉDÉON — « C’est un équilibre de vie, c’est mon havre de paix », lance Alexandre Cloutier, député de Lac-Saint-Jean, à propos de son coin de campagne et de bois où ses enfants sont nés et où il a passé ses vacances durant toute sa jeunesse.

Alexandre Cloutier a obtenu de sa mère un terrain au bord du lac. Au départ, c’est son grand-père qui avait acheté un terrain pour chacun de ses enfants dans les années 1950. Il avait développé l’endroit pour la villégiature. Alexandre s’est fait construire une maison, il y a cinq ans, et c’est son lieu de résidence -permanente depuis 2007.

Le député est un « maniaque » de champignons, de chasse et de pêche. Il dispose même d’un chalet en forêt publique, plus loin au nord du lac, près de la rivière Mistassini. Il peut s’y déconnecter complètement et profiter de l’« immensité du territoire québécois ».

Traverse de vaches

Alexandre Cloutier est voisin de la ferme laitière de la famille Lessard et il doit de temps en temps attendre que les vaches aient fini de traverser le chemin avant de rentrer chez lui. « Mes enfants sont souvent à la ferme pour voir les animaux et les chats », précise Alexandre, qui sillonne les champs de son voisin en -marchant, en faisant de la course à pied ou encore avec sa moto. Son fils et sa fille sont « impressionnés » par la machinerie et les quatre roues de la ferme. Il se souvient que son grand-père chassait la perdrix dans la région.

« C’est un milieu familial. Mes enfants sont privilégiés », souligne Alexandre Cloutier, qui aime que tout le monde se connaisse à l’école de ses enfants. Ces derniers peuvent faire du vélo dans la rue privée où il n’y a pas de circulation, sauf les vaches et un orignal.

Entre ville et campagne

Pendant la session parlementaire, Alexandre Cloutier doit quitter son -village de Saint-Gédéon pour Québec du mardi matin au jeudi soir. Il lui arrive -occasionnellement de revenir en milieu de semaine. « Je fais beaucoup de route », -souligne-t-il.

« J’adore Montréal pour son dynamisme et sa rapidité », ajoute le député, qui se retrouve dans la métropole environ deux fois par mois. Il n’est toutefois pas -question pour sa conjointe Marie-Claude et lui de quitter la campagne.

Une partie du terrain est située sur une presqu’île où l’on retrouve une plage privée et le bateau de la famille. Crédit photo: Gracieuseté
Une partie du terrain est située sur une presqu’île où l’on retrouve une plage privée et le bateau de la famille. Crédit photo: Gracieuseté