QUÉBEC — Une entreprise spécialisée en outils de coupe industriels, DK-Spec, a reçu un appui financier de 2,7 M$ du gouvernement du Québec pour contribuer à améliorer les performances de l’industrie forestière.

Avec son Programme Innovation Bois, le gouvernement financera 50 % du développement des outils de nouvelle génération que prépare DK-Spec en collaboration avec les entreprises forestières et des chercheurs de l’Université Laval.

Clermont Levasseur, président de l’entreprise située à Saint-Nicolas sur la rive sud de Québec, souhaite améliorer les rendements de l’industrie et diminuer la production de copeaux. Pour ce faire, la compagnie – qui fournit déjà des installations de coupe aux scieries, mais aussi aux usines de bois de finition – actualise trois de ses produits : des outils d’affûtage multifonctionnels, un rotor écorceur et une tête équarrisseuse.

Collaboration avec l’Université Laval

Il y a quatre ans, l’entreprise de 90 employés est entrée dans un processus d’amélioration impliquant autant les joueurs de l’industrie que des chercheurs de l’Université Laval.

Clermont Levasseur et son équipe ont sondé les clients pour déterminer ce qui rendrait l’industrie plus performante. Une fois les besoins identifiés, les ingénieurs forestiers de DK-Spec ont conçu de nouvelles versions de leurs outils, comme les têtes de déchiqueteuse.

Ces designs ont été envoyés à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval. Des doctorants et maîtres ont testé les nouveaux outils en laboratoire, en plus d’ajuster des spécifications techniques, comme les angles de coupe.

Maintenant que ce processus de recherche est complété, il est temps de faire les tests sur le terrain. Les clients de DK-Spec mettent donc à l’épreuve cette nouvelle génération d’appareils pour s’assurer qu’ils sont à point. Les équipements pourront éventuellement être ajustés selon les résultats dans les usines.

« On cherche à être les meilleurs »

Le président, Clermont Levasseur, est actif dans le domaine forestier depuis 1982. Il l’avoue, le développement des nouvelles composantes vise un simple objectif : être les meilleurs dans le domaine. Il désire se mesurer à la compétition européenne, qui est particulièrement expérimentée. D’ailleurs, il a déposé plusieurs demandes de brevets dans les derniers jours pour les nouveaux produits.

Anne-Marie Poulin, collaboration spéciale