Actualités 28 mai 2017

« On ne sait jamais si on met trop d’engrais ou pas assez » – Nathan Kaiser

Bien des producteurs de grains voudraient optimiser leur fertilisation. Certains, comme Martin Bourgeault et Nathan Kaiser, fondent de grands espoirs dans le Soilscan, un laboratoire portatif qui analyse la disponibilité de l’azote et le pH du sol.

« L’idée, c’est de mettre la bonne dose d’azote à la bonne place et de ne plus avoir de zones surfertilisées ni sous-fertilisées », lance d’emblée Martin Bourgeault. Il a évalué le niveau d’azote sur 80 % de ses superficies de maïs l’an dernier avec le Soilscan. Et cette année, il compte analyser ses 250 ha de maïs et possiblement ses champs de blé et de soya. « Le Soilscan s’est avéré l’outil le plus précis et le plus rapide pour mesurer l’azote. Avant, j’effectuais mes tests de nitrate avec des bandelettes. Mais il fallait faire sécher la terre et la tamiser. C’était long. Avec le Soilscan, les résultats sont instantanés », ajoute celui qui cultive 525 ha avec son père à Saint-Germain-de-Grantham, près de Drummondville.

L'agronome Vicky Villiard emploie le Soilscan pour évaluer la quantité d'azote dans le sol. Cela permet d'améliorer la fertilisation et d'effectuer différents comparatifs. Crédit photo: Club Durasol Drummond
L’agronome Vicky Villiard emploie le Soilscan pour évaluer la quantité d’azote dans le sol. Cela permet d’améliorer la fertilisation et d’effectuer différents comparatifs. Crédit photo: Club Durasol Drummond

L’efficacité de l’appareil permet à M. Bourgeault d’échantillonner plusieurs zones de champs, pour ensuite appliquer sa fertilisation azotée avec une précision accrue. « Avant, je basais mon taux de fertilisation selon la moyenne globale d’un champ. En travaillant par zone, je peux maintenant faire varier ma dose totale selon le type de sol et les besoins de chaque secteur », indique-t-il.

Au final, le producteur a observé une plus grande uniformité dans ses rendements. Impossible cependant de conclure que le Soilscan engendre chez lui des bénéfices supérieurs; les comparatifs de rendement n’ont pas été réalisés lors de cette première année de test.

Lire la suite de l’article dans l’édition de mai 2017 du magazine Grains.