Actualités 24 mai 2016

Marijuana : la serre est à privilégier

Attiré par la production de cannabis? Sachez que la culture en serre serait l’option qui offre le plus d’avantages. Elle seule permet d’être conforme aux normes strictes du gouvernement, tout en consommant le moins d’énergie possible.

Alors qu’on peut apercevoir la fin d’une époque de prohibition, plusieurs propriétaires de serres commencent à envisager la reconversion de leurs infrastructures. Selon CIBC World Markets, si cette culture en expansion fulgurante est légalisée au Canada, des profits annuels de 5 G$ pourraient être réalisés.

Michael Camplin, expert en horticulture et directeur des ventes chez GGS Structures, est d’avis qu’entre la culture en champ, dans un bâtiment fermé ou en serre, cette dernière est de loin la plus optimale. En effet, selon les lois fédérales, la marijuana doit impérativement être cultivée à l’intérieur, afin d’éviter tout contaminant aérien, toute moisissure ou odeur indésirable. « Le cannabis n’est pas un marché de la médiocrité à bas prix, explique M. Camplin. C’est la qualité irréprochable de votre cannabis qui vous fera connaître et la culture à l’extérieur ne peut pas vous offrir cette qualité. »

Quant à la production en bâtiment fermé, elle consomme une quantité faramineuse d’électricité. Près de 1 % de toute l’électricité des États-Unis est utilisée pour entretenir des plants de cannabis, alors que son usage à des fins récréatives n’est légal que dans quatre États. Grâce aux murs vitrés, les serres permettent une économie de 90 % de l’énergie requise pour la culture à l’intérieur.

Un élément demeure cependant un défi : le contrôle des odeurs. Si la filtration au carbone s’avère beaucoup plus onéreuse en serre qu’en bâtiment fermé, un système de neutralisation des odeurs grâce à des huiles essentielles pourrait constituer une solution de remplacement qui conférerait aux serres un avantage indéniable, comparativement aux autres méthodes.