« Dans les circonstances, nous sommes relativement satisfaits de la hausse tarifaire annoncée par la Régie de l’énergie », indique le deuxième vice-président des Producteurs en serre du Québec, Sylvain Terrault.

À partir du 1^er avril 2016, la Régie autorise Hydro-Québec à augmenter ses tarifs de 0,7 % en moyenne pour l’ensemble de ses clients, sauf pour les bénéficiaires du tarif L. Une décision « qui n’est pas mauvaise pour le développement de la serriculture cette année », ajoute-t-il.

L’augmentation des tarifs était plus importante lors des dernières années. En 2014, elle était de 4,3 %, alors qu’en 2015, elle s’élevait à environ 3 %, selon les chiffres de la Régie de l’énergie.

Manque de vision à long terme

Les tarifs d’éclairage pour la photosynthèse sont maintenus jusqu’au 1^er avril 2016. Néanmoins, la Régie n’a pas statué sur la demande de réduction du seuil des Producteurs en serre du Québec. Ceux-ci réclamaient une diminution du seuil à atteindre, qui passerait de 400 kWh à 100 kWh et qui permettrait de bénéficier du tarif de 5,5 ¢/kWh. « La limite étant très élevée au moment où l’on se parle, il n’y en a pas beaucoup qui sont capables de rentrer dans cette limite-là. Il y a très peu de gens en serriculture au Québec qui sont capables de profiter de cet éclairage additionnel », indique M. Terrault.

« On trouve les mesures intéressantes, mais travailler chaque année pour savoir si tu conserves une tarification, ça ne permet pas le développement d’une industrie. Ce qu’on cherche à avoir dans le domaine de la serriculture, c’est une tarification propre à nous. C’est facile à dire comme ça, mais ce n’est pas facile à obtenir », explique M. Terrault.