La Coop fédérée annonce des ventes records de 6 G$ : une augmentation de 11,5 % par rapport à l’an dernier. « Ce sont 2 G$ de plus qu’il y a à peine cinq ans », fait remarquer le président Denis Richard.

L’excédent de 95,7 M$, en hausse de 30 %, figure aussi parmi les revenus les plus élevés enregistrés par cette organisation. Les agriculteurs seront heureux d’apprendre que la Coop peut ainsi distribuer à ses membres 35 M$ de ristournes, un accroissement de 40 % comparativement aux 25 M$ en 2014.

Olymel, l’une des filiales les plus connues de La Coop fédérée, a obtenu pour sa part le meilleur résultat de ses 25 ans d’histoire avec des revenus dépassant les 2,8 G$.

L’augmentation appréciable des volumes vendus dans le secteur du porc transformé et du bacon explique en partie ces résultats à la hausse. Les parts d’Olymel dans les exportations canadiennes de porc à travers le monde représentent maintenant 31,5 %.

Des défis

En entrevue avec la Terre, M. Richard affirme que malgré les bons résultats, la Coop doit réfléchir aux nombreux défis à relever. La consolidation de grands joueurs sur l’échiquier mondial, comme la fusion de Dow Chemical et DuPont, pourrait avoir des impacts importants sur la Coop. « En fusionnant, ces compagnies vont effectuer des choix stratégiques pour distribuer leurs produits. Nous devons avoir une structure efficace et les satisfaire afin d’éviter qu’elles créent leur propre réseau de distribution », explique-t-il.

Fait exceptionnel : à la suite de la réforme de la gouvernance réalisée l’an dernier, tous les postes d’administrateurs seront soumis au vote cet après-midi. Le conseil d’administration pourrait changer radicalement de visage, mais M. Richard assure que la Coop gardera la même ligne directrice. « Peu importe l’issue des votes, il n’y aura pas de virage à 180 degrés demain matin à la Coop. »