Forêts 2 septembre 2014

Producteurs forestiers : un peu de positif!

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Pour une deuxième année consécutive, les ventes des producteurs forestiers du Bas-Saint-Laurent sont en hausse en 2011.

Les ventes sont en effet passées de 26,6 M $ à 33,1 M $ en 2011, soit 27 % pour le bois à destination des usines de pâtes, papier et panneaux et 16 % sur le marché du sciage.

Elles demeurent toutefois de moitié inférieure à celles de 2005, avant le début de la longue crise forestière, où elles avaient alors atteint 67 M$.

« L’année 2012 risque d’être difficile. Même si nous prévoyons livrer plus de rondins, globalement, on va livrer moins de bois. On a pratiquement éliminé le marché des résineux, mais on prévoit une amélioration des prix du bois de sciage. On n’a pas fait de prévision pour 2012 pour ce qui est notre marché le plus important, l’essence des résineux », a souligné Yves Bell, directeur général du Syndicat des producteurs forestiers du Bas-Saint-Laurent, lors du bilan annuel de l’organisme. « Nous négocions un approvisionnement de 40 000 tonnes métriques humides (tmh) de plusieurs essences à Tembec de Matane, ce qui nous donnerait un bon coup de main en 2012 dans notre mise en marché. »

Les résultats financiers du syndicat composé de 9300 membres se sont aussi améliorés, un excédent de 104 000 $ ayant été dégagé en 2011, comparativement à la perte de 15 500 $ de l’année précédente.

La fermeture de l’usine de RochTenn à Matane entraînant une perte de 29 000 tonnes métriques a été un dur coup pour les producteurs qui bénéficiaient d’un revenu supplémentaire de 1,2 M$.

Vers de nouveaux marchés

Le syndicat travaille aussi à la diversification des marchés dont la production de farine de bois à des fins de chauffage communautaire. « C’est un projet de 2 M$ porteur d’avenir parce qu’il pourrait se répéter ailleurs dans la région à raison de 12 000 tonnes d’approvisionnement en bois par projet. Le financement serait assuré par une mise volontaire de la part des producteurs par l’entremise de la Société d’investissement et de développement forestier fondée au début des années 1980. Un sur quatre a déjà manifesté son intérêt d’investir », a décrit Daniel Boucher, président du Syndicat.

« On est aussi prêt à embarquer dans un projet de relance de l’usine de RochTenn de Matane en autant qu’il y a un promoteur. »

Au Bas-Saint-Laurent, 55 % de la capacité forestière actuelle des forêts est inutilisée et attend de nouveaux marchés.