Actualités 2 octobre 2014

Un baril devenu lame de déblaiement

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Pascal Dauphin avait besoin d’une lame de déblaiement devant son motoquad pour déneiger la patinoire des enfants. Il avait bien essayé d’utiliser son tracteur de ferme, mais, beaucoup trop lourd, le véhicule a défoncé la glace. N’eût été sa souffleuse à l’arrière et de son godet à l’avant, qui l’ont retenu en surface, il l’aurait perdu au fond du lac ! Merci également à un bon voisin qui l’a attaché à son gros tracteur pour le sortir de sa périlleuse position…

C’est à partir d’un vieux baril aux parois épaisses et renforcées de cerceaux métalliques que Pascal a entrepris la construction de sa lame de déblaiement. Sa principale difficulté a été de joindre ses deux sections en son centre. Il fallait qu’elles s’ouvrent et se ferment en restant droites, sans se tordre malgré leur courbure. « J’ai fait des points de soudure à n’en plus finir pour enfin trouver le bon angle. Ç’a été long et laborieux », se rappelle-t-il. Grâce à la tige d’acier qui lie les deux sections comme une charnière dans un gond de porte, la lame à déblaiement est très polyvalente. Elle peut se mettre en angle pour pousser la neige à gauche, à droite, perpendiculairement au quatre-roues, en « V » comme dans les charrues conventionnelles et finalement en « V » inversé pour former un panier.

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Il peut choisir toutes ces configurations (voir photos) puisque chacune des deux sections est fixée à l’armature de la lame de déblaiement par une tige télescopique formée de trois tubes carrés de différentes grosseurs et qui s’encastrent les uns dans les autres. Pascal ajuste la longueur de cette tige télescopique et l’angle de chacune des sections de la lame de déblaiement en glissant les tubes carrés l’un dans l’autre et en les bloquant à l’aide de goupilles.

Des lames d’acier bien aiguisées ont été assemblées au bas des deux sections pour couper et racler la glace. Elles rigidifient également toute la lame de déblaiement.

C’est le treuil du motoquad qui lève la pelle avec une simple pression du pouce de l’opérateur. Deux patins ajustables, fixés au bas de la lame, déterminent le mordant de la charrue. Quatre ressorts permettent à la pelle de se désengager et de reprendre sa position d’origine si elle frappait un bloc de glace ou un obstacle qui risquerait de l’endommager.

Tout le système est attaché à une plaque d’acier située sous le motoquad. La plaque n’est pas soudée, mais plutôt fixée à l’armature de la machine avec des boulons en U. La charrue peut être installée sur la plaque d’acier en moins d’une minute.